マツカサタケ Hydne cure-oreille

Auriscalpium vulgare S. F. Gray 1821

Hydne cure-oreille, Hydne cure-oreilles

• Basidiomycota / Homobasidiomycetes / Aphyllophorales / Auriscalpiaceae

• Synonymes

Hydnum atrotomentosum Schwalb (1891) ;
Hydnum fechtneri Velen. (1922)

• Chapeau : 0,5-2 cm, plan convexe, semi-circulaire, souvent spatulé ou réniforme, feutré à hispide, entièrement couvert par un velours gris-brun à brun-roux.

• Chair mince, blanchâtre, coriace.

• Aiguillons Courts, 1-3 mm, peu serrés, épais, blancs puis vite beige rosé à gris-brun foncé.

• Stipe 2-6(15) x 0,1-0,4 cm, brunâtre à brun foncé, velouté, latéral, villeux à hispide.

• Spores 4,5-5,5 x 3,5-4,5 µm, ellipsoïdes, finement verruqueuses, spinuleuses, amyloïdes. Basides bi- ou tétrasporiques, 10-25 x 5-6 µm, cylindro-clavées. Cystides 20-45 x 3-6 µm, fusi-clavées, à contenu granuleux réfringent. Dimitique.

• Ecologie : toute l'année mais surtout de juillet à décembre, sur cônes de conifères, surtout de pins (Pinus)

• Comestibilité sans intérêt

• Références bibliographiques : Becker p. 308 ; Bon p. 313 ; CD 74 ; Marchand 334 ; Eyssartier et Roux p. 994

• Commentaires [par Georges Becker]

Cette petite espèce, très curieuse et photogénique, et qui ressemble à une brosse minuscule, a un chapeau brun ou roux, velouté, fibrilleux surtout sur les bords, convexe, mince, toujours dimidié (c'est-à-dire, porté par un pied excentré, particularité qui n'existe d'habitude que chez les espèces qui croissent contre les troncs d'arbres), de 1 à 2 cm de diamètre.

Il porte en dessous de nombreux aiguillons allongés, jaunâtres ou d'un gris brunâtre.

Le pied est latéral et forme un angle droit avec le chapeau, qui, de ce fait, est plus souvent réniforme que circulaire. Ce pied est long, grêle, hérissé de poils bruns à la base qui est prolongée par une sorte de racine. Il est extrêmement tenace et élastique.

La spore est de 6 à 7 µ, aculéolée.

On le trouve toute l'année sur les cônes de pins surtout, où se développe son mycélium. Ces cônes peuvent souvent être profondément enterrés et le champignon en émerge au moyen d'une longue pseudorrhize noirâtre, dont la longueur dépend évidemment de la profondeur à laquelle le cône est enfoui.

Date de création : 07/12/2006 - Rémi Péan