Quatre Cortinaires par Gérard Tassi - hommage
Avec toute notre admiration et amitié.
Bull. Soc. mycol. Fr., 116 (3), p. 231-239. 2000.
Sur quelques Cortinaires des forêts caducifoliées de la plaine française (1re partie)
par Gérard TASSI *
Résumé
L'auteur décrit et illustre quatre cortinaires collectés sous feuillus en région parisienne et dans le sud-ouest de la France. Le choix du nom retenu pour chacune de ces espèces est brièvement discuté.
Abstract
Four Cortinarius species collected under broad-leaved trees in the vicinity of Paris and in the South-West of France are described and illustrated by the author. The name retained for each of these species is shortly discussed.
Cortinarius holophaeus J. E. Lange
Fl. ag. dan., V, p. (1940).
En groupes épars dans un bois de feuillus mêlés (Quercus, Betula, Carpinus, Tilia), en forêt de Montceaux (Seine-et-Marne), près des ponts d'Agieu, le 26-11-1997 (n° 9795).
Chapeau jusqu'à 62 mm de diamètre, convexe à pulviné, rarement avec un mamelon large et obtus, étalé à concave à la fin, glabre, à l'état imbu allant de brun tabac (17, snuff brown) à terre d'ombre (18, umber), plus ou moins châtain, plus pâle à l'extrême marge par une frange cotonneuse blanchâtre laissée par le voile, vite apprimée et subconcolore au fond chez l'adulte; pâlissant par la déshydratation à partir du centre en montrant des tons roussâtres à ochracés (14, rusty tawny, à 15, brick, pâlissant vers l'ochracé, entre 11, sienna, et 12, fulvous) au disque, vers l'extérieur ochracé-alutacé avec la marge restant plus longtemps foncée.
Lames peu serrées à moyennement serrées, au début cannelle terne argilacé plus ou moins mêlé de fauvâtre (entre 10, cinnamon, en plus argilacé, et 12, fulvous), puis franchement rouillées (entre 12, fulvous, et 14, rusty tawny), larges jusqu'à 10 mm, subventrues à ventrues, sinuées à émarginées ou adnées-uncinées; arête subconcolore, entière ou un peu irrégulière.
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* 40, rue des Apennins. F-75017 Paris (France).
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' Les couleurs sont codées en correspondance avec la « Colour identification chart » publiée avec la British Fungus Flora (Royal Botanic Garden, Edimburgh, 1969).
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Stipe jusqu'à 105 mm de longueur, atteignant 10 mm d'épaisseur dans sa partie moyenne et 12,5 mm au-dessous, élancé, subégal ou le plus souvent longuement claviforme, à fibrilles blanchâtres peu denses et laissant voir la couleur de fond, d'un brun beige incarnat, « brun de faon » (29, fawn, plus ou moins mêlé de 10, cinnamon, en un peu plus pâle), et un peu fauvâtre vers la base; apex tout au plus un peu grisâtre.
Chair concolore par l'imbibition, un peu plus foncée que les surfaces dans le stipe, pâlissant à crème chamois pâle, moins épaisse que la largeur des lames, à odeur et saveur fongiques faibles.
Réactions macrochimiques. Soude sur la chair du chapeau et sur la cuticule : noirâtre sous forme d'une auréole ; TL4, nitrate d'argent, formol et phénol : brun purpurin sombre sur la chair (vers 21, purplish chestnut), brun purpurin noirâtre sur la cuticule en une demi-heure.
Spores amygdaliformes, elliptiques à sublarmiformes en vue de face, à ornementation assez dense et serrée, souvent avec de fins connectifs, et montrant des verrues plus prononcées à l'apex, (10,25-)10,5-11,75(-12,5) x (6-)6,5-7(-7,25) µrn.
Fig. 1. — Cortinarius holophaeus J. E. Lange. Spores.
(Herbier personnel de G. Tassi, récolte n° 9795.)
Remarques
Paraît être une espèce rare; personnellement, nous ne l'avons jamais vue ailleurs que dans la forêt de Montceaux, et les « cortinariologues » parisiens qui fréquentent les expositions du lundi à la S.M.F. ne semblent pas la connaître.
La ressemblance entre les spécimens de la récolte ci-dessus décrite et l'icône de LANGE (1940) nous a paru assez frappante sur le terrain, d'autant plus que cet auteur précise : « par son habitus et sa couleur, ce Cortinarius rappelle les spécimens foncés et luxuriants de Collybia butyracea », ce qui est à notre avis une heureuse comparaison.
CORTINAIRES DES FORÊTS FEUILLUES FRANÇAISES — I 233
Cependant, il donne pour les spores de sa récolte des dimensions un peu inférieures aux nôtres, 8-8,5 x 4,5 ium, tout en précisant qu'il les a trouvées, « dans d'autres récoltes, légèrement plus grandes ou plus petites »; mais comme il considère, en outre, que son champignon est conspécifique avec le C. milvinus Fr. sensu Ricken(1915, Hydrocybe milvina, p. 492), et que celui-ci a noté des spores de 9-10 x 5-6 pm, on peut penser que Lange attachait peu d'importance à (ou croyait peu à la fiabilité de) ses propres mesures ou à celles de Ricken. Les dimensions sporales données par Kühner & Romagnesi (1953, p. 298), dans la Flore analytique, sont en revanche plus proches des nôtres. Cette dernière interprétation est fondée sur une description de HENRY ( 1948, p. 36-40) qui s'écarte de la nôtre par quelques caractères dont l'importance reste à préciser. L'auteur affirme que le stipe de certains exemplaires est « dilaté en bas en un bulbe oblong-fusoïde subradicant et déjeté de côté », mais la figure qui accompagne sa publication montre également des exemplaires dont la base du stipe est très semblable à celle de nos exemplaires.
Plus récemment, MELOT (1995, p. 89-91) décrivit un champignon qu'il rapporte à C. holophaeus, mais sans toutefois l'identifier formellement avec l'espèce de Lange. Depuis, une nouvelle étude lui a montré qu'il s'agissait en fait d'une forme particulièrement sombre, aberrante, de C. magnusii (MELOT, 1992, p. 101-104), décrit d'Islande (comm. pers.).
D'autre part, on arrive assez facilement à cette détermination avec la flore de MOSER (1983); nous n'hésitons donc pas à présenter la récolte ci-dessus sous ce nom, en faisant remarquer que l' holophaeus de MARCHAND (1983, pl. 791) paraît être autre chose.
Cortinarius fulvaureus R. Henry
Bull. Soc. mycol. Fr., LX (1-4), p. 69-71 (1945).
En groupe serré, certains spécimens connés par 3 (4), dans un bois de feuillus mêlés (principalement Quercus et Carpinus), sur alluvions de la Garonne, près de Caudrot (Gironde), le 7-10-1998 (n° 9846).
Chapeau jusqu'à 70 mm de diamètre, d'abord obtusément conique puis campanulé, à mamelon en général assez fort, d'aspect glabre mais en réalité finement tomenteux-pelucheux s. 1., strié par transparence sur le tiers du rayon, terre de Sienne (11, sienna) en plus roussâtre, ou fauve vers la marge (12, fulvous) avec le mamelon brun-rouge, de teinte générale mêlant ces couleurs, avec quelques reflets safranés à la déshydratation autour du mamelon, et avec une tendance à se maculer de brun châtain ou de brun purpurin noirâtre sous forme de taches ou de petites flammèches radiales; le voile jaunâtre ou crème laisse des traces fibrilleusescotonneuses à la marge, et parfois quelques écailles apprimées antémarginales.
Lames peu serrées à assez espacées, sinuées à émarginées, entre cannelle argilacé (10, cinnamon) et fauve (12, fulvous), puis rouillées, larges jusqu'à 10 mm.
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Stipe jusqu'à 110-120 mm de longueur, atteignant 12-13 mm dans sa partie la plus large, mais pouvant s'évaser à l'apex, élancé, fusoïde-subradicant, à fibrilles argentées-dorées sur fond roux ou roussâtre-ochracé, celui-ci apparaissant surtout dans la moitié inférieure, par détersion, et pouvant aller chez les adultes jusqu'à brun bai à brun châtain (20, dark brick), et passer parfois au brun tabac (17, snuff brown) ou au brun terre d'ombre (18, umber) à l'extrême base; peu ou pas de traces de voile chez les adultes.
Chair concolore à l'état imbu, moins épaisse que la largeur des lames, à odeur un peu terreuse et à saveur fongique banale.
Réactions macrochimiques. Soude : brun sur le chapeau et dans la chair; TL4 : nul.
Spores amygdaliformes, à ornementation assez serrée et montrant des verrues plus grossières à l'apex, avec çà et là quelques fins connectifs, (8-) 9-9,5 (-10,75) x 5-6 (-6,5) µm.
Fig. 2. — Cortinarius fulvaureus R. Henry. Spores.
(Herbier personnel de G. Tassi, récolte n° 9846.)
Remarques
La récolte décrite ci-dessus s'adapte de manière tellement satisfaisante à la description de Henry (1944) que pour une fois, il semble qu'il soit inutile d'hésiter. Le chapeau « toujours fortement omboné », la marge « parsemée de flocons fibrilleux blanc crème », la teinte générale « d'un beau jaune-doré-ocracé, blond ocracé, fauvâtre », les lamelles espacées, le stipe « atténué-radicant, le plus souvent pointu-fusoïde à la base », l'odeur de C. hinnuleus, la croissance souvent par « plusieurs spécimens connés à la base », sont les principaux caractères signalés par Henry et que l'on retrouve bien illustrés chez nos spécimens. L'espèce semble avoir posé quelques problèmes de classification aux auteurs : Henry (loc. cit.) en fait un Dermocybe, tandis que Moser, dans sa flore (loc. cit.), le range dans la section Orellani du sous-genre Leprocybe ;
cela s'explique peut-être par le fait que le revêtement du chapeau, comme nous l'avons remarqué chez nos spécimens, n'est pas parfaitement glabre, mais plutôt très finement pelucheux; cependant la chair est hygrophane, et l'habitus est nettement celui d'un Hinnulei, ce qu'ont remarqué Bidaud et coll. (1997), qui le classent dans les Telamonia.
Cortinarius aprinus Melot
Doc. mycol., XX (77), p. 93-94, 99 (1989).
En groupe de 7-8 spécimens, sous Carpinus, en lisière d'un bois de chênes et de charmes installé sur alluvions, près de Caudrot (Gironde), les 7 et 16-10-1998 ( n° 9847 et 9887).
Chapeau jusqu'à 90 mm de diamètre, d'abord convexe à pulviné puis s'étalant, avec la marginelle souvent retroussée à la fin, non hygrophane, couvert d'un voile fibrilleux-cotonneux (s.l.) crème argenté sur fond entre cannelle argilacé (10, cinnamon) et brunâtre incarnat (15, brick), plus roussâtre au centre, taché de brun noirâtre par des macules ou des flammèches plus ou moins radiales, d'aspect sordide; chez les spécimens vétustes marbré de roux à brun roux (entre 13, rust, et 14, rusty tawny) et de brun foncé noirâtre avec la marge plus pâle.
Lames assez serrées, d'abord incarnat grisâtre (vers 31, vinaceous buff) lavé de cannelle argilacé, puis cannelle brunâtre et enfin brun roux (14, rusty tawny), sinuées à émarginées.
Stipe jusqu'à 90 mm de longueur, d'abord obèse à bulbeux, atteignant alors 35 mm d'épaisseur, puis s'allongeant et devenant claviforme à subcylindracé, avec la base plus ou moins renflée ou en massue, couvert de fibrilles argentées et cotonneuses (s. 1.) sur fond brun beige incarnat, « brun de faon » (29, fawn) à brun purpurin (22, purplish date), celui-ci apparaissant surtout par détersion, parfois brun de datte (24, date brown) à brun tabac (17, snuff brown) à la base par manipulation, ou un peu brun vineux (25, brown vinaceous), très salissant, maculé, d'aspect sordide; trace annulaire présente chez les jeunes sous forme d'un bourrelet irrégulier plus ou moins complet.
Chair beige blanchâtre, maculée de zones aqueuses plus foncées (29, fawn), plus épaisse que la largeur des lames, de teinte plus saturée dans le stipe, surtout vers la base, où elle tend vers le brun purpurin (22, purplish date), et devient même brun noirâtre dans le cortex et à l'extrême base; odeur et saveur fongique faible.
Réactions macrochimiques. Soude : bistre sale à noirâtre sur la cuticule ; TL4 : nul.
Spores amygdaliformes, à ornementation dense de verrues serrées et souvent reliées par de fins connectifs, parfois à verrues plus larges et aplaties, (8,5-) 9-10 (-10,5) X (5,25-) 6-6,5 (-6,75) µm.
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Fig. 3. — Cortinarius aprinus Melot. Spores.
(Herbier personnel de G. Tassi, récolte n° 9887.)
Remarques
Pas très rare dans les forêts feuillues à hêtres, charmes et chênes, en terrain plutôt basique; nous en avons notamment deux autres récoltes provenant de la forêt de Retz (Aisne).
Les différences avec C. sordescens R. Henry nous paraissent, en s'en tenant seulement à la lecture des descriptions de ces deux taxons, imperceptibles. L'écologie semble avoir assez peu d'importance pour tenter une séparation, car bien que HENRY (1945) ait décrit son espèce des forêts de conifères montagnardes, il n'hésite pas à la reconnaître dans la récolte de MARCHAND (1983, pl. 739), qui provient d'« un bois de feuillus à chênes dominants, en terrain argilo-calcaire [...] », donc plus proche de l'environnement de nos propres récoltes. Nous avons donc, dans un premier temps, noté celles-ci comme sordescens, jusqu'à ce que J. Melot, au vu de notre planche, nous ait affirmé y reconnaître son aprinus, ce qui nous semble confirmé par l'étude de l'holotype réalisée par G. Eyssartier. Mais d'autres incertitudes surgissent du côté de strenuipes, qui semble sinon identique du moins très proche.
Cortinarius aprinus est représenté dans la Cortin., Fl. photogr. (Brandrud et coll., 1989-1998, pl. A23). La planche publiée fut, comme le rapporte Melot (1990, p. 63), envoyée préalablement à Henry pour identification, lequel répondit « Votre belle photographie en effet me dit quelque chose. Je n'ai pas publié cette espèce mais je pourrais l'avoir dans mes notes ». Ceci, joint à l'appréciation « aisément reconnaissable quand on l'a vue une fois » qu'il fit dans la publication originale (Henry, /oc. cit.) et au souci d'adopter un nom sûr pour notre champignon, nous a mené à préférer le nom C. aprinus.
La délimitation du côté de C. suillus et de C. pseudosuillus nous paraît également assez problématique, mais nous avons une récolte qui, bien que très ressemblante, diffère de C. aprinus par certains caractères de coloration, notamment, et qui correspond à notre avis de manière satisfaisante au suillus de Marchand (loc. cit., pl. 736); nous la présenterons dans un prochain article.
CORTINAIRES DES FORÊTS FEUILLUES FRANÇAISES – I 237 Cortinarius oxytoneus R. Henry Bull. Soc. mycol. Fr., XCVII (3), p. 277-279 (1981). En groupe, avec quelques spécimens connés, dans un bois de feuillus mêlés (Quercus, Carpinus, Betula, Tilia), en forêt de Montceaux (Seine-et-Marne), près des ponts d'Agieu, octobre 1996 (nos 9632 et 93/10/2). Chapeau jusqu'à 58 mm, d'abord convexe à obtusément conique, puis campanulé à large mamelon en dôme, avec la marge longtemps infléchie, ou bien convexe à convexe-tronqué ou pulviné, à l'état imbu d'abord entre brun purpuracé foncé (25, brown vinaceous) et sépia (26, sepia), ou entre brun de datte (24, date brown) et brun purpuracé foncé, ou plus pâle, brun purpurin (22, purplish date), passant au roussâtre vif à fauve ochracé (de 14, rusty tawny, au 13, rust, mêlé de 12,fulvous, jusqu'à l'ochracé chaud) à partir du centre avec l'âge et la déshydratation; voile blanc argenté présent jusqu'à mi-rayon chez les jeunes, plus ou moins persistant chez les adultes à l'extrême marge. Lames moyennement serrées, d'abord gris purpurin (80, vinaceous grey) lavé de brun purpurin (22, purplish date) ou de brun vineux (25, brown vinaceous), puis brun beige incarnat, « brun de faon » (29,fawn) lavé de cannelle (10, cinnamon) à l'âge adulte, largement adnées à subémarginées-uncinées. Stipe jusqu'à-85 mm de longueur, cylindracé-subégal à légèrement en massue, ou claviforme-subbulbeux, parfois un peu évasé à l'apex, montrant chez quelques spécimens une base subradicante sous un renflement oblong, allant de 9 à 16 mm d'épaisseur à mi-hauteur, et jusqu'à 24 mm à la base, brunâtre beige incarnat (29, fawn) mêlé de brun purpurin (22, purplish date) ou de brun vineux (25, brown vinaceous) au début, simplement beige argilacé ensuite, sous un abondant fibrillum blanchâtre argenté et facilement détersile vers la base, ce qui rend le stipe « salissant » ; trace annulaire médiane plus ou moins complète chez les adultes, parfois peu nette ou absente. Fig. 4. — Cortinarius oxytoneus R. Henry. Spores.
238 G. TASSI sale à la base, pâlissant, moins épaisse que la largeur des lames; odeur subnulle, saveur fongique faible. Réactions macrochimiques. Potasse : auréole noirâtre sur la chair; TL4 et phénol : nulle. Spores amygdaliformes, à ornementation dense mais moyennement saillante, avec de fins connectifs, 9,5-11 x (5,75-) 6-6,5 (-6,75) µm. Pas de cellules marginales remarquables Remarques Notre récolte appartient sans conteste au groupe de C. saturninus, lucorum, umidicola, etc. ; peut-être d'ailleurs est-ce le vrai saturninus de Fries, mais la description de C. oxytoneus par Henry paraît être suffisamment concordante à notre avis pour que nous nous permettions de présenter cette récolte sous ce nom, bien que le stipe de nos spécimens soit moins remarquablement « pointu-radicant ou encore recourbé et subulé à la base » qu'il n'est spécifié dans la diagnose originale, et pas spécialement « entièrement violet pâlissant », sauf dans la jeunesse; mais pour ce dernier caractère, l'auteur dit « parfois ». Nous avons été frappé, sur le terrain, par le spectaculaire changement de couleur dû à la déshydratation, montrant un superbe et brutal contraste (bel aspect de « cocarde ») entre le brun purpurin très foncé de la marge et le roux fauve du disque. Paraît être rare. |
CORTINAIRES DES FORÊTS FEUILLUES FRANÇAISES — I 239 |
BIBLIOGRAPHIE
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