Is this shroom edible ? Ce champi est-il comestible ? このきのこは食べられますか?
1. Amanita phalloides
2. Amanita abrupta
3. Amanita verna
4. Amanita virosa
5. Amanita pantherina
6. Amanita sychnopyramis f. annulata
7. Amanita subjunquillea
8. Amanita volvata
9. Clitocybe acromelalga
10. Amanita ibotengutake
11. Lampteromyces japonicus
1. Tricholoma ustale
2. Lepiota castanea
3. Psilocybe argentipes
4. Hypholoma fasciculare
5. Galerina fasciculata
6. Entoloma rhodopolium
7. Entoloma sinuatum
8. Paxillus involutus
9. Gyromitra esculenta
10. Russula subnigricans
11. Podostroma cornu-damae
Est-il comestible ?
Voilà la principale question qui vient à la bouche. Or il faut retenir qu'il n'existe qu' un petit nombre de champignons mortels (une vingtaine), quelques bons comestibles (une trentaine environ), un certain nombre de comestibles plus ou moins intéressants (une centaine à peu près) et enfin une grande masse de champignons immangeables car trop amers, âcres, poivrés, nauséabonds, coriaces, fibreux ou encore tellement minuscules qu'ils n'ont aucun intérêt. Il est donc important d'abord de reconnaître les champignons dangereux et ensuite de se limiter à ne récolter que les seuls champignons comestibles sûrs et savoureux.
Y a-t-il un truc ?
NON ! Tous les "trucs de grands-mères" sont dangereux. La seule solution est d'apprendre les caractères et le nom des champignons, selon des critères scientifiques plus sûrs. Rappelez-vous que dans la nature il y a toujours des exceptions aux règles simples.
Pour la consommation il est impératif de ne ramasser que les champignons identifiés et de ne jamais les mélanger avec des espèces inconnues ou douteuses. Pour identifier un champignon, il faut le ramasser en entier, avec son pied. Par contre, pour les champignons comestibles, il vaut mieux enlever sur place le pied terreux qui salira la récolte.
Détruire les mauvais ?
NON, c'est aberrant. Chaque champignon a une utilité écologique et peut servir de nourriture à d'autres animaux... ou à d'autres champignons... La bêtise de certains va jusqu'à déruire les champignons inconnus alors qu'un mycologue pourra y trouver une espèce intéressante ou simplement s'entraîner à la reconnaissance. Le ramasseur intelligent se limite aux seules espèces qui l'intéressent sans toucher aux autres. Tout ramasser en se disant : "On triera à la maison" est également absurde et dangereux, le contact et le mélange de fragments vénéneux sont un risque non négligeable.
Rôle des champignons
Le rôle écologique des champignons est très important. Ils participent à la décomposition en humus des feuilles mortes. Beaucoup vivent en symbiose avec les arbres formant sur les racines des manchons fibreux appelés "mycorhizes" qui aident l'arbre à absorber certains sels minéraux. D'autres champignons sont par contre parasites et destructeurs des arbres.
Le forestier et les champignons
Les champignons responsables des maladies des arbres sont surveillés par les forestiers qui font couper les arbres dès que l'attaque est visible pour récupérer le bois avant qu'il ne soit totalement pourri et pour éviter la propagation de la maladie. Préventivement, les arbres sont régulièrement éclaircis pour favoriser les sujets vigoureux et enlever les arbres affaiblis susceptibles d'être attaqués. Par contre, en gardant les arbres suffisamment serrés, le sol demeure ombragé et les champignons et les micro-organismes du sol bénéficient d'une humidité favorable à la décomposition de la litière de feuilles mortes.
Observer les champignons
La forme du champignon est bien sûr ce qui est regardé en premier, en particulier la configuration des lamelles ou des tubes. Le pied a également son importance d'où la nécessité de ne pas l'abîmer pour déterminer une espèce. La forme et surtout la taille peuvent beaucoup varier selon les stations.
- Les couleurs : si chaque espèce a généralement une couleur typique, il y a pourtant de nombreuses variations selon les stations. La pluie peut délaver les couleurs rendant les confusions faciles. Ce n'est jamais un critère suffisant.
- Les odeurs des champignons sont très importantes, parfois très fortes (satyre puant), parfois faibles et délicates. Il faut être capable de nommer une odeur pour bien la distinguer, d'où un entraînement particulier.
- Le goût : on peut goûter cru la plupart des champignons même toxiques, à condition de les recracher. C'est parfois un critère de reconnaissance très net mais attention aux surprises, il y a des saveurs très puissantes; mieux vaut laisser cela aux spécialistes !
- Le toucher est souvent assez caractéristique : il y a des champignons duveteux, lisses, rugueux, écailleux, gélatineux, coriaces, visqueux, huileux (gras, lardacé)...
- Les spores. Pour déterminer des espèces très voisines, il est parfois indispensable de regarder les spores, mais un microscope est nécessaire.
L'énumération de ces critères montre que tous les sens sont à mettre en action pour étudier les champignons et donc que rien ne vaut la sortie sur le terrain avec un connaisseur.
La vie des champignons
La plupart des champignons intéressant le casseroleur sont composés d'un pied et d'un chapeau, mais il existe une très grande variété de tailles et de formes : en coupe, en boule, en étoile, en rameau, en touffe, gélatineux, dur comme du bois, en croûte, en cupule. Ne pas oublier que les moisissures sur les fruits, la terre, le bois, sont également des genres de champignons.
En fait, ce qui est visible n'est que la fructification de la "plante champignon" qui se présente en fait sous forme de filaments ou de feutrage, souvent blanc ou noir, le mycélium. Celui-ci vit plus ou moins en permanence dans les feuilles mortes ou le bois.
Le mycélium germe à partir des spores lorsque certaines conditions de chaleur et d'humidité sont réunies. Il se propage dans toutes les directions à la fois. A un certain moment des filaments se croisent et apparaissent comme des boutons qui deviendront des champignons formant parfois des "ronds de sorcières". Les spores microscopiques sont disséminées dans la nature par milliards.
Liste des espèces mortelles (SMF 2002) Espèces vénéneuses (non mortelles)
Amanita dunensis Agaricus alessii
Amanita phalloides, var. alba, var. larroquei Agaricus phaeolepidotus
Amanita porrinensis Agaricus praeclaresquamosus & var. terricolor
Amanita verna Agaricus romagnesii
Amanita porrinensis Agaricus velenovskyi
Amanita virosa Agaricus xanthodermus, var. lepiotoides, var. meleagroides
Agrocybe molesta et Agrocybe molesta var. xanthophylla
Claviceps purpurea Amanita echinocephala
Cortinarius brunneofulvus Amanita emilii
Cortinarius orellanoides Amanita gemmata = junquillea
Cortinarius orellanus & var. tristis Amanita muscaria, f. aureola, var. formosa
Cortinarius rufulus Amanita ovoidea var. proxima
Cortinarius speciosissimus, v. julii, v. ochraceovelatus Amanita pantherina & f. abietum
Cudonia circinans Amanita pseudorubescens
Amanita regalis
Entoloma lividum
Boletus satanas
Galerina badipes Chlorophyllum molybdites
Galerina badipes Clitocybe alnetorum
Galerina marginata Clitocybe acromelalga & amoenolens
Galerina unicolor Clitocybe augeana
Gyromitra esculenta & var. fragilis Clitocybe candicans
Gyromitra infula Clitocybe cerussata
Clitocybe dealbata, var. minor, var. paludosa
Hypholoma fasciculare & var. pusillum Clitocybe diatreta
Clitocybe dryadicola
Lepiota fuscovinacea Clitocybe ericetorum
Lepiota helveola Clitocybe festiva
Clitocybe fragrans
Maublancomyces (Gyromitra) gigas Clitocybe gracilipes
Clitocybe gyrans
Russula subnigricans Clitocybe nivea
Clitocybe nuoljae
Clitocybe ornamentalis
Tricholoma pardinum var. filamentosum Clitocybe phaeophtalma
Tricholoma auratum (equestre, flavovirens) Clitocybe phyllophila
Clitocybe rivulosa & var. gracilis
Clitocybe ruderalis
Clitocybe tornata
Clitocybe tuba
Il existe deux grands types de syndrômes d'intoxication par les champignons :
les syndrômes à durée d'incubation courte ( moins de 6 heures ) :
- syndrôme résinoïde ( = résinoïdien = gastro intestinal )
- syndrôme muscarinien ( = sudorien = cholinergique )
- syndrôme panthérinien
- syndrôme coprinien ( = effet antabuse )
- syndrôme psilocybien ( = hallucinogène )
les syndrômes à durée d'incubation longue ( supérieure à 6 heures ) :
- - syndrôme orellanien ( = cortinarien )
- syndrôme gyromitrien
- syndrôme proximien
- nouveaux syndrômes
. L'acrosyndrôme
. La rhabdomyolyse
Syndrôme résinoïde ( = résinoïdien = gastro intestinal )
Cette intoxication peut avoir plusieurs causes , comme l'ingestion de champignons crus qui sont normalement comestibles cuits :
. Amanite épaisse Amanita spissa
. Amanite solitaire Amanita strobiliformis
. Amanite vaginée Amanita vaginata
. Morilles
. Russules
ou bien peut être due à des toxines présentes dans certains champignons :
. Clitocybe de l'Olivier Omphalotus illudens
. Entolome livide Entoloma lividum
. Tricholome tigré Tricholoma pardinum
. Bolet de Satan Boletus satanas
- L'incubation dure de 30 minutes à 3 heures
- Le syndrôme se manifeste par une forte gastroentérite :
. douleurs épigastriques
. nausées , vomissements
. coliques , diarrhée persistante
s'il n'y a pas de correction , on arrive à une soif intense , des crampes , des troubles cardiovasculaires
- 2 situations sont à distinguer :
. si le syndrôme est léger , il y a une régression en 3 à 4 heures à l'arrêt des troubles digestifs
. si le syndrôme est plus sévère et prolongé , il y aura hospitalisation pour un rééquilibrage hydroélectrolytique , et administration de tonicardiaques .
Syndrôme coprinien ( = effet antabuse )
Les symptômes apparaissent uniquement en cas de prise concomittente d'alcool , et le risque existe même plusieurs jours après la consommation des champignons .
- Espèces concernées :
. Coprin noir d'encre Coprinus atramentarius
- L'incubation est de 15 à 30 minutes après la prise d'alcool
Le malaise dure à peu près 2 heures .
- Cette intoxication est due à la Coprine en association avec l'alcool, et provoque ce qu'on appelle un effet antabuse, c'est-à-die un syndrôme d'intolérance à l'alcool . On observe :
. une vasodilatation périphérique généralisée
. des bouffées de chaleur
. une rougeur de la face
. une polypnée
. une tachycardie , un éréthisme cardiovasculaire
. une hypotension
. un goût métallique dans la bouche
. un tremblement des extrémités
. des sueurs
. parfois une angoisse
et possibilité de collapsus dans les cas graves
- L'évolution est favorable en quelques heures
Il faut une mise au repos allongé , un lavage gastrique , un traitement de l'éventuel collapsus , et une absence d'alcool pendant 4 à 8 jours pour éviter toute récidive .
Nouveaux syndrômes
- L'acrosyndrôme (Acromélalgie)
- Espèces concernées : Clitocybe acromelalga (Japon, Corée)
. Clitocybe amoenolens (Maroc chêne vert et conifères de montagne en France, Clitocybe à bonne odeur, sosie d'inversa.
- L'incubation peut atteindre 24 à 72 heures .
Elle est dûe à plusieurs toxines, identifiées au Japon par Konno, dont des acides acroméliques, à l'origine des douleurs neuropathiques ou inflammatoires.
- C'est un syndrôme douloureux, débutant par des sensations de fourmillements, puis de brûlures très douloureuses (on a parlé de "torture au fer rouge") des mains et des pieds évoluant par crises exacerbées par la chaleur, accompagnées localement d'un érythème et d'un œdème .
- Les bains des extêmités dans l'eau glacée améliorent ces manifestations douloureuses. le traitement est essentiellement symptomatique, notamment par recours à la morphine.
Update:
- PMID: 27219910
- DOI: 10.1080/15563650.2016.1188205
Abstract
Context: Paralepistopsis acromelalga, formerly known as Clitocybe acromelalga, is a rare poisonous mushroom. The mycotoxins in this mushroom cause symptoms resembling those of erythromelalgia; however, its pathogenesis remains unclear. In this report, a patient who received nicotinic acid treatment for P. acromelalga poisoning and radiological evaluation for erythromelalgia has been presented. Case detail: A 59-year-old woman was hospitalized for redness, swelling, and burning pain in her extremities that rendered difficulty in walking, and a diagnosis of P. acromelalga poisoning was made by detailed interview and mushroom identification. She was treated with intravenous nicotinic acid for 17 days followed by oral nicotinic acid amide for 2 months. She exhibited rapid symptomatic improvement and walked independently after 11 days of initial treatment. Initial MRI of her feet revealed toe-dominated subcutaneous thickening. After nicotinic acid treatment, those radiological findings improved dramatically.
Discussion: The subcutaneous thickening evident on MRI indicated P. acromelalga poisoning-induced erythromelalgia involved subcutaneous inflammatory edema. The typical duration of edema without treatment is more than a month. The improvement on MRI after nicotinic acid treatment indicated that the adequate vasodilation induced by nicotinic acid contributed to resolution of the symptoms. Nicotinic acid was associated with the improvement of the edematous changes caused by the P. acromelalga intoxication.
Keywords: Erythromelalgia; magnetic resonance imaging; mushroom poisoning.
NB. L'introduction ci-après est extraite de notre interview de la famille intoxiquée et de l'anamnèse de nov. 1999 à Niigata. Croisez les doigts pour que jamais ce joli champignon, appelé localement Doku sasako (= "poison des Sasa", le bambou nain) ou (=Champignon aux brûlures ) n'atterrisse dans votre assiette...
par Guy Fourré 1997 Au mois de février 1997 j'avais été contacté par le Dr Anne Claustre, du Centre Anti-Poisons de Grenoble, qui recherchait des informations sur un dangereux champignon japonais, le Clitocybe acromelalga : cette espèce produit une intoxication très particulière, en tous points semblable aux symptômes observés lors d'une série d'intoxications survenues...
1 Unité de Toxicologie Clinique, CHU, 38043 Grenoble Cedex 9 2 Société Mycologique de France 3 Fédération Dauphiné Savoie de Mycologie 4 Médecine Interne et Angiologie, CHU, 38043 Grenoble Cedex 9 Cas : 9 septembre 96, Lanslebourg (Savoie) 24 à 48 heures après l'ingestion de " Lepista inversa " (L)
Bull. Féd. Myc. Dauphiné-Savoie, Avril 1998, 149:11 - 14 Un nouveau champignon toxique en France par Yves Charignon & Robert Garcin En septembre 1996, plusieurs personnes de la région de Lanslebourg en Savoie (73) ont été intoxiquées, et on suppose que les champignons incriminés ont été confondus avec Lepista inversa (= Clitocybe i.) par le ramasseur.
En Vallée de Maurienne en 1996, 5 personnes ont présenté une acromélalgie (érythermalgie des extrémités) 24 heures après l'ingestion de champignons pris pour Lepista inversa (Scop.) Pat. Un collectif de 7 cas a été réuni. Les symptômes (douleurs paroxystiques, brûlures des doigts et orteils) évoluaient par paroxysmes, résistaient aux traitements antalgiques, étaient calmés uniquement par des bains d'eau glacée, et ont persisté plusieurs semaines.
Journal of Chromatography A, 1055 (2004) 99-107 Mass spectrometric determination of acromelic acid A from a new poisonous mushroom: Clitocybe amoenolens a Laboratory of Pharmacology, Grenoble University Hospital, BP 217, 38043 Grenoble Cedex 9, France b Clinical Toxicology, Grenoble University Hospital, BP 217, 38043 Grenoble Cedex 9, France Received 28 January 2003; received in revised form 25 August 2004; accepted 25 August 2004 As Clitocybe acromelalga, the mushroom Clitocybe amoenolens is responsible for erythermalgia.
C'est une destruction des muscles striés ( muscles squelettiques , muscles à contraction volontaire et cœur ) avec libération de divers composants des cellules musculaires détruites dans la circulation sanguine , provoquant de nombreux "dégâts" dans l'organisme .
- Espèces concernées :
. Tricholoma auratum Bidaou
. Tricholoma equestre Tricholome équestre
- L'incubation est en moyenne de 1 à 6 jours
- Ce syndrôme se caractérise essentiellement par des symptômes musculaires :
. myalgies importantes prédominant à la racine des membres inférieurs
. asthénie musculaire
. raideur et gonflement des muscles , entrainant une douleur à la pression
. crampes
mais aussi :
. urines foncées ( dues à la présence de myoglobine issue de la lyse des cellules musculaires )
. sueurs profuses sans fièvre
. quelques nausées sans vomissement
dans les formes graves on peut assister à :
. un déficit moteur
. des troubles cardiorespiratoires
. une insuffisance rénale aigüe
- Le traitement est essentiellement symptomatique :
. réhydratation
. rééquilibre électrolytique
. entretien du débit urinaire pour lutter contre l'insuffisance rénale
- L'évolution est généralement bonne si le diagnostic n'est pas trop tardif , avec une normalisation biologique et clinique en 8 à 15 jours ; seule une asthénie peut persister plusieurs semaines .
Des complications peuvent cependant mettre en jeu la vie du patient , comme les troubles du rythme cardiaque ou l'insuffisance rénale aigüe .
Liste SMF des espèces vénéneuses non mortelles (suite)
Collybia oreadoides
Conocybe cyanopus
Copelandia cyanescens
Coprinus acuminatus
Coprinus alopecia
Coprinus atramentarius
Coprinus micaceus
Coprinus romagnesianus
Cortinarius anthracinus
Cortinarius aureifolius
Cortinarius bolaris
Cortinarius callisteus
Cortinarius cedretorum
Cortinarius cinnabarinus
Cortinarius cinnamofulvus
Cortinarius cinnamomeobadius var. meridionalis
Cortinarius cinnamomeofulvus
Cortinarius cinnamomeoluteus
Cortinarius cinnamomeus & var. croceifolius
Cortinarius claroflavus
Cortinarius croceus
Cortinarius elegantissimus
Cortinarius flavescentium
Cortinarius fulvaureus
Cortinarius gentilis
Cortinarius infractus & f. subhygrophaneus
Cortinarius limonius
Cortinarius malicorius
Cortinarius palustris
Cortinarius pavonius
Cortinarius phoeniceus
Cortinarius rubicundulus
Cortinarius rufoolivaceus
Cortinarius splendens
Cortinarius tophaceoides
Cortinarius tophaceus & var. redimitus
Cystolepiota langei
Echinoderma acutisquamosum
Echinoderma asperum
Echinoderma friesii
Echinoderma hystrix
Entoloma hirtipes
Entoloma lividoalbum
Entoloma mutabilipes
Entoloma nidorosum
Entoloma niphoides
Entoloma nitidum
Entoloma queletii
Entoloma rhodopolium
Entoloma sinuatum
Entoloma turbidum
Entoloma undulatosporum
Entoloma vernum
Galerina cedretorum
Galerina mniophila
Galerina pumila
Galerina steglichii
Galerina tibicystis
Gyroporus castaneus & var. ammophilus
Hebeloma crustuliniforme & var. longicaudum
Hebeloma fastibile
Hebeloma favrei
Hebeloma marginatulum
Hebeloma sinapizans
Hebeloma testaceum
Hygrocybe conica
Hygrocybe langei
Hygrocybe nitrata
Hygrocybe pseudoconica
Hypholoma marginatum
Hypholoma sublateritium
Inocybe aeruginascens
Inocybe asterospora
Inocybe bongardii
Inocybe calamistrata
Inocybe cookei
Inocybe corydalina
Inocybe curvipes
Inocybe decipiens
Inocybe fastigiata
Inocybe fibrosa
Inocybe fuscidula
Inocybe gausapata
Inocybe geophylla, var. lilacina, var. lateritia
Inocybe glabrescens
Inocybe godfrinioides
Inocybe haemacta
Inocybe hirtella
Inocybe incarnata
Inocybe kuehneri
Inocybe lanuginosa
Inocybe lucifuga
Inocybe maculata & f. fulva
Inocybe malenconii
Inocybe mixtilis
Inocybe napipes
Inocybe obscura
Inocybe obscuroides
Inocybe obsoleta
Inocybe paludinella
Inocybe patouillardii
Inocybe personata
Inocybe petiginosa
Inocybe piriodora
Inocybe praetervisa
Inocybe pudica
Inocybe subbrunea
Inocybe subbrunnea
Inocybe subcarpta
Inocybe terrigena
Inocybe umbratica
Inocybe umbrina
Inocybe xanthomelaena
Lactarius helvus
Lepiota brunneoincarnata
Lepiota brunneolilacea
Lepiota castanea
Lepiota cristata, var. exannulata, var. pallidior
Lepiota fulvella
Lepiota griseovirens
Lepiota helveoloides
Lepiota josserandii
Lepiota kuehneri
Lepiota ochraceofulva
Lepiota pseudohelveola
Lepiota pseudohelveola var. sabulosa
Lepiota pseudolilacea
Lepiota rhacodes var. bohemica
Lepiota rufipes
Lepiota saponella
Lepiota subfelinoides
Lepiota subincarnata
Lepiota xanthophylla
Lepista irina
Leucoagaricus badhamii
Leucoagaricus bresadolae
Leucoagaricus brunneolilacinus
Leucoagaricus mairei
Leucocoprinus subcretaceus
Lyophyllum connatum
Macrolepiota venenata
Mycena pura, f. alba, f. ianthina, f. lutea, f. multicolor,f. purpurea
Mycena pura f. roseoviolacea, f. violacea, var. mediterranea
Mycena rosea
Omphalotus illudens
Omphalotus olearius
Panaeolus ater & var. bisporus
Panaeolus fimicola & var. bisporus
Panaeolus foenisecii
Panaeolus papilionaceus
Panaeolus retirugis
Panaeolus sphinctrinus
Panaeolus subbalteatus
Paxillus involutus & f. subrubicundulus
Paxillus rubicundulus
Phaeonematoloma myosotis
Pholiotina filaris
Psilocybe cyanescens
Psilocybe laetissima
Psilocybe semilanceata
Psilocybe silvatica
Psilocybe strictipes
Ramaria formosa
Ramaria ignicolor
Ramaria pallida
Ramicola centunculus
Russula betularum
Russula emetica, f. longipes, var. gregaria
Russula griseascens
Sarcosphaera crassa & var. nivea
Scleroderma areolatum
Scleroderma citrinum
Scleroderma verrucosum
Scutiger subrubescens
Stropharia aeruginosa
Stropharia caerulea
Stropharia coronilla
Stropharia semiglobata
Tricholoma fulvum
Tricholoma josserandii
Tricholoma pardinum & f. albellum
Tricholoma pessundatum
Tricholoma sudum
Tricholoma vrgatum & f. roseipes
Ustilago maydis