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Ki-no-ko fungi
9 novembre 2018

Is this shroom edible ? Ce champi est-il comestible ? このきのこは食べられますか?

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toxic_Japon_A 

1. Amanita phalloides
 2. Amanita abrupta
 3. Amanita verna
 4. Amanita virosa
 5. Amanita pantherina
 6. Amanita sychnopyramis f. annulata
 7. Amanita subjunquillea
 8. Amanita volvata
 9. Clitocybe acromelalga
10. Amanita ibotengutake
11. Lampteromyces japonicus

toxic_Japan_B 1. Tricholoma ustale
 2. Lepiota castanea
 3. Psilocybe argentipes
 4. Hypholoma fasciculare
 5. Galerina fasciculata
 6. Entoloma rhodopolium
 7. Entoloma sinuatum
 8. Paxillus involutus
 9. Gyromitra esculenta
10. Russula subnigricans
11. Podostroma cornu-damae

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Est-il comestible ?
Voilà la principale question qui vient à la bouche. Or il faut retenir qu'il n'existe qu' un petit nombre de champignons mortels (une vingtaine), quelques bons comestibles (une trentaine environ), un certain nombre de comestibles plus ou moins intéressants (une centaine à peu près) et enfin une grande masse de champignons immangeables car trop amers, âcres, poivrés, nauséabonds, coriaces, fibreux ou encore tellement minuscules qu'ils n'ont aucun intérêt. Il est donc important d'abord de reconnaître les champignons dangereux et ensuite de se limiter à ne récolter que les seuls champignons comestibles sûrs et savoureux.

Y a-t-il un truc ?
NON ! Tous les "trucs de grands-mères" sont dangereux. La seule solution est d'apprendre les caractères et le nom des champignons, selon des critères scientifiques plus sûrs. Rappelez-vous que dans la nature il y a toujours des exceptions aux règles simples.
Pour la consommation il est impératif de ne ramasser que les champignons identifiés et de ne jamais les mélanger avec des espèces inconnues ou douteuses. Pour identifier un champignon, il faut le ramasser en entier, avec son pied. Par contre, pour les champignons comestibles, il vaut mieux enlever sur place le pied terreux qui salira la récolte.

Détruire les mauvais ?
NON, c'est aberrant. Chaque champignon a une utilité écologique et peut servir de nourriture à d'autres animaux... ou à d'autres champignons... La bêtise de certains va jusqu'à déruire les champignons inconnus alors qu'un mycologue pourra y trouver une espèce intéressante ou simplement s'entraîner à la reconnaissance. Le ramasseur intelligent se limite aux seules espèces qui l'intéressent sans toucher aux autres. Tout ramasser en se disant : "On triera à la maison" est également absurde et dangereux, le contact et le mélange de fragments vénéneux sont un risque non négligeable.

Rôle des champignons
Le rôle écologique des champignons est très important. Ils participent à la décomposition en humus des feuilles mortes. Beaucoup vivent en symbiose avec les arbres formant sur les racines des manchons fibreux appelés "mycorhizes" qui aident l'arbre à absorber certains sels minéraux. D'autres champignons sont par contre parasites et destructeurs des arbres.

Le forestier et les champignons
Les champignons responsables des maladies des arbres sont surveillés par les forestiers qui font couper les arbres dès que l'attaque est visible pour récupérer le bois avant qu'il ne soit totalement pourri et pour éviter la propagation de la maladie. Préventivement, les arbres sont régulièrement éclaircis pour favoriser les sujets vigoureux et enlever les arbres affaiblis susceptibles d'être attaqués. Par contre, en gardant les arbres suffisamment serrés, le sol demeure ombragé et les champignons et les micro-organismes du sol bénéficient d'une humidité favorable à la décomposition de la litière de feuilles mortes.

Observer les champignons
La forme du champignon est bien sûr ce qui est regardé en premier, en particulier la configuration des lamelles ou des tubes. Le pied a également son importance d'où la nécessité de ne pas l'abîmer pour déterminer une espèce. La forme et surtout la taille peuvent beaucoup varier selon les stations.

  • Les couleurs : si chaque espèce a généralement une couleur typique, il y a pourtant de nombreuses variations selon les stations. La pluie peut délaver les couleurs rendant les confusions faciles. Ce n'est jamais un critère suffisant.
  • Les odeurs des champignons sont très importantes, parfois très fortes (satyre puant), parfois faibles et délicates. Il faut être capable de nommer une odeur pour bien la distinguer, d'où un entraînement particulier.
  • Le goût : on peut goûter cru la plupart des champignons même toxiques, à condition de les recracher. C'est parfois un critère de reconnaissance très net mais attention aux surprises, il y a des saveurs très puissantes; mieux vaut laisser cela aux spécialistes !
  • Le toucher est souvent assez caractéristique : il y a des champignons duveteux, lisses, rugueux, écailleux, gélatineux, coriaces, visqueux, huileux (gras, lardacé)...
  • Les spores. Pour déterminer des espèces très voisines, il est parfois indispensable de regarder les spores, mais un microscope est nécessaire.

L'énumération de ces critères montre que tous les sens sont à mettre en action pour étudier les champignons et donc que rien ne vaut la sortie sur le terrain avec un connaisseur.

La vie des champignons

La plupart des champignons intéressant le casseroleur sont composés d'un pied et d'un chapeau, mais il existe une très grande variété de tailles et de formes : en coupe, en boule, en étoile, en rameau, en touffe, gélatineux, dur comme du bois, en croûte, en cupule. Ne pas oublier que les moisissures sur les fruits, la terre, le bois, sont également des genres de champignons.

En fait, ce qui est visible n'est que la fructification de la "plante champignon" qui se présente en fait sous forme de filaments ou de feutrage, souvent blanc ou noir, le mycélium. Celui-ci vit plus ou moins en permanence dans les feuilles mortes ou le bois.

Le mycélium germe à partir des spores lorsque certaines conditions de chaleur et d'humidité sont réunies. Il se propage dans toutes les directions à la fois. A un certain moment des filaments se croisent et apparaissent comme des boutons qui deviendront des champignons formant parfois des "ronds de sorcières". Les spores microscopiques sont disséminées dans la nature par milliards.


 

comestibles et veneneux_0002

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Liste des espèces mortelles (SMF 2002)                     Espèces vénéneuses (non mortelles)

Amanita dunensis                                                                  Agaricus alessii
Amanita phalloides, var. alba, var. larroquei                          Agaricus phaeolepidotus
Amanita porrinensis                                                               Agaricus praeclaresquamosus & var. terricolor
Amanita verna                                                                        Agaricus romagnesii     
Amanita porrinensis                                                               Agaricus velenovskyi
Amanita virosa                                                                       Agaricus xanthodermus, var. lepiotoides, var. meleagroides
                                                                                               Agrocybe molesta et Agrocybe molesta var. xanthophylla
Claviceps purpurea                                                                Amanita echinocephala
Cortinarius brunneofulvus                                                       Amanita emilii
Cortinarius orellanoides                                                          Amanita gemmata = junquillea
Cortinarius orellanus & var. tristis                                           Amanita muscaria,  f. aureola, var. formosa
Cortinarius rufulus                                                                  Amanita ovoidea var. proxima
Cortinarius speciosissimus, v. julii,  v. ochraceovelatus         Amanita pantherina & f. abietum
Cudonia circinans                                                                  Amanita pseudorubescens
                                                                                               Amanita regalis
Entoloma lividum    
                                                                                             Boletus satanas
Galerina badipes                                                                  Chlorophyllum molybdites
Galerina badipes                                                                  Clitocybe alnetorum
Galerina marginata                                                              Clitocybe acromelalga & amoenolens
Galerina unicolor                                                                 Clitocybe augeana
Gyromitra esculenta & var. fragilis                                       Clitocybe candicans    
Gyromitra infula                                                                   Clitocybe cerussata
                                                                                            Clitocybe dealbata, var. minor, var. paludosa
Hypholoma fasciculare & var. pusillum                                Clitocybe diatreta
                                                                                            Clitocybe dryadicola
Lepiota fuscovinacea                                                          Clitocybe ericetorum
Lepiota helveola                                                                  Clitocybe festiva
                                                                                            Clitocybe fragrans
Maublancomyces (Gyromitra) gigas                                    Clitocybe gracilipes
                                                                                            Clitocybe gyrans
Russula subnigricans                                                          Clitocybe nivea
                                                                                            Clitocybe nuoljae
                                                                                            Clitocybe ornamentalis
Tricholoma pardinum var. filamentosum                              Clitocybe phaeophtalma
Tricholoma auratum (equestre, flavovirens)                        Clitocybe phyllophila
                                                                                            Clitocybe rivulosa & var. gracilis
                                                                                            Clitocybe ruderalis
                                                                                            Clitocybe tornata
                                                                                            Clitocybe tuba


Il existe deux grands types de syndrômes d'intoxication par les champignons :

les syndrômes à durée d'incubation courte ( moins de 6 heures ) :

- syndrôme résinoïde ( = résinoïdien = gastro intestinal )
- syndrôme muscarinien ( = sudorien = cholinergique )
- syndrôme panthérinien
- syndrôme coprinien ( = effet antabuse )
- syndrôme psilocybien ( = hallucinogène )

les syndrômes à durée d'incubation longue ( supérieure à 6 heures ) :

- syndrôme phalloïdien

 


 

Saviuc et Moreau 1999 09

Syndrôme résinoïde ( = résinoïdien = gastro intestinal )

 Cette intoxication peut avoir plusieurs causes , comme l'ingestion de champignons crus qui sont normalement comestibles cuits :
 . Amanite épaisse  Amanita spissa
 . Amanite solitaire  Amanita strobiliformis
 . Amanite vaginée  Amanita vaginata
 . Morilles
 . Russules

ou bien peut être due à des toxines présentes dans certains champignons :
 . Clitocybe de l'Olivier  Omphalotus illudens
 . Entolome livide  Entoloma lividum
 . Tricholome tigré  Tricholoma pardinum
 . Bolet de Satan  Boletus satanas

- L'incubation dure de 30 minutes à 3 heures

- Le syndrôme se manifeste par une forte gastroentérite :
 . douleurs épigastriques
 . nausées , vomissements
 . coliques , diarrhée persistante

s'il n'y a pas de correction , on arrive à une soif intense , des crampes , des troubles cardiovasculaires

- 2 situations sont à distinguer :
 . si le syndrôme est léger , il y a une régression en 3 à 4 heures à l'arrêt des troubles digestifs
 . si le syndrôme est plus sévère et prolongé , il y aura hospitalisation pour un rééquilibrage hydroélectrolytique , et administration de tonicardiaques .


 Syndrôme coprinien ( = effet antabuse )

 Les symptômes apparaissent uniquement en cas de prise concomittente d'alcool , et le risque existe même plusieurs jours après la consommation des champignons .

- Espèces concernées :
 . Coprin noir d'encre  Coprinus atramentarius

- L'incubation est de 15 à 30 minutes après la prise d'alcool
Le malaise dure à peu près 2 heures .

- Cette intoxication est due à la Coprine en association avec l'alcool, et provoque ce qu'on appelle un effet antabuse, c'est-à-die un syndrôme d'intolérance à l'alcool . On observe :
 . une vasodilatation périphérique généralisée
 . des bouffées de chaleur
 . une rougeur de la face
 . une polypnée
 . une tachycardie , un éréthisme cardiovasculaire
 . une hypotension
 . un goût métallique dans la bouche
 . un tremblement des extrémités
 . des sueurs
 . parfois une angoisse
et possibilité de collapsus dans les cas graves

- L'évolution est favorable en quelques heures
Il faut une mise au repos allongé , un lavage gastrique , un traitement de l'éventuel collapsus , et une absence d'alcool pendant 4 à 8 jours pour éviter toute récidive .


 Nouveaux syndrômes

 - L'acrosyndrôme (Acromélalgie)

- Espèces concernées : Clitocybe acromelalga (Japon, Corée)
 . Clitocybe amoenolens  (Maroc chêne vert et conifères de montagne en France, Clitocybe à bonne odeur, sosie d'inversa.

- L'incubation peut atteindre 24 à 72 heures .
Elle est dûe à plusieurs toxines, identifiées au Japon par Konno, dont des acides acroméliques, à l'origine des douleurs neuropathiques ou inflammatoires.

- C'est un syndrôme douloureux, débutant par des sensations de fourmillements, puis de brûlures très douloureuses (on a parlé de "torture au fer rouge") des mains et des pieds évoluant par crises exacerbées par la chaleur, accompagnées localement d'un érythème et d'un œdème .

- Les bains des extêmités dans l'eau glacée améliorent ces manifestations douloureuses. le traitement est essentiellement symptomatique, notamment par recours à la morphine.

Update:

Case Reports
. 2016 Aug;54(7):597-600.
doi: 10.1080/15563650.2016.1188205. Epub 2016 May 24.
Nicotinic acid treatment for Paralepistopsis acromelalga intoxication: assessment using magnetic resonance imaging
Affiliations

Abstract

Context: Paralepistopsis acromelalga, formerly known as Clitocybe acromelalga, is a rare poisonous mushroom. The mycotoxins in this mushroom cause symptoms resembling those of erythromelalgia; however, its pathogenesis remains unclear. In this report, a patient who received nicotinic acid treatment for P. acromelalga poisoning and radiological evaluation for erythromelalgia has been presented. Case detail: A 59-year-old woman was hospitalized for redness, swelling, and burning pain in her extremities that rendered difficulty in walking, and a diagnosis of P. acromelalga poisoning was made by detailed interview and mushroom identification. She was treated with intravenous nicotinic acid for 17 days followed by oral nicotinic acid amide for 2 months. She exhibited rapid symptomatic improvement and walked independently after 11 days of initial treatment. Initial MRI of her feet revealed toe-dominated subcutaneous thickening. After nicotinic acid treatment, those radiological findings improved dramatically.

Discussion: The subcutaneous thickening evident on MRI indicated P. acromelalga poisoning-induced erythromelalgia involved subcutaneous inflammatory edema. The typical duration of edema without treatment is more than a month. The improvement on MRI after nicotinic acid treatment indicated that the adequate vasodilation induced by nicotinic acid contributed to resolution of the symptoms. Nicotinic acid was associated with the improvement of the edematous changes caused by the P. acromelalga intoxication.

Keywords: Erythromelalgia; magnetic resonance imaging; mushroom poisoning.

Empoisonnement par le Clitocybe acromelalga - Ki-no-ko fungi

NB. L'introduction ci-après est extraite de notre interview de la famille intoxiquée et de l'anamnèse de nov. 1999 à Niigata. Croisez les doigts pour que jamais ce joli champignon, appelé localement Doku sasako (= "poison des Sasa", le bambou nain) ou (=Champignon aux brûlures ) n'atterrisse dans votre assiette...

Un sosie du Lepista inversa a produit en Savoie un terrifiant syndrôme... Japonais! - Ki-no-ko fungi

par Guy Fourré 1997 Au mois de février 1997 j'avais été contacté par le Dr Anne Claustre, du Centre Anti-Poisons de Grenoble, qui recherchait des informations sur un dangereux cham­pignon japonais, le Clitocybe acromelalga : cette espèce produit une intoxication très particulière, en tous points semblable aux symptômes observés lors d'une série d'intoxications survenues...

A la poursuite du champignon toxique (Cltocybe amoenolens) - Ki-no-ko fungi

1 Unité de Toxicologie Clinique, CHU, 38043 Grenoble Cedex 9 2 Société Mycologique de France 3 Fédération Dauphiné Savoie de Mycologie 4 Médecine Interne et Angiologie, CHU, 38043 Grenoble Cedex 9 Cas : 9 septembre 96, Lanslebourg (Savoie) 24 à 48 heures après l'ingestion de " Lepista inversa " (L)
Un nouveau champignon toxique en France - Ki-no-ko fungi

Bull. Féd. Myc. Dauphiné-Savoie, Avril 1998, 149:11 - 14 Un nouveau champignon toxique en France par Yves Charignon & Robert Garcin En septembre 1996, plusieurs personnes de la région de Lanslebourg en Savoie (73) ont été intoxiquées, et on suppose que les champignons incriminés ont été confondus avec Lepista inversa (= Clitocybe i.) par le ramasseur.
ヤケドキンと西洋ドクササコ Champignons tortionnaires franco-japonais : Clitocybe acromelalga et amoenolens - Ki-no-ko fungi

En Vallée de Maurienne en 1996, 5 personnes ont présenté une acromélalgie (érythermalgie des extrémités) 24 heures après l'ingestion de champignons pris pour Lepista inversa (Scop.) Pat. Un collectif de 7 cas a été réuni. Les symptômes (douleurs paroxystiques, brûlures des doigts et orteils) évoluaient par paroxysmes, résistaient aux traitements antalgiques, étaient calmés uniquement par des bains d'eau glacée, et ont persisté plusieurs semaines.




Mass spectrometric determination of acromelic acid - Ki-no-ko fungi

Journal of Chromatography A, 1055 (2004) 99-107 Mass spectrometric determination of acromelic acid A from a new poisonous mushroom: Clitocybe amoenolens a Laboratory of Pharmacology, Grenoble University Hospital, BP 217, 38043 Grenoble Cedex 9, France b Clinical Toxicology, Grenoble University Hospital, BP 217, 38043 Grenoble Cedex 9, France Received 28 January 2003; received in revised form 25 August 2004; accepted 25 August 2004 As Clitocybe acromelalga, the mushroom Clitocybe amoenolens is responsible for erythermalgia.



  - La rhabdomyolyse

 C'est une destruction des muscles striés ( muscles squelettiques , muscles à contraction volontaire et cœur ) avec libération de divers composants des cellules musculaires détruites dans la circulation sanguine , provoquant de nombreux "dégâts" dans l'organisme .

- Espèces concernées :
 . Tricholoma auratum  Bidaou
 . Tricholoma equestre  Tricholome équestre

- L'incubation est en moyenne de 1 à 6 jours

- Ce syndrôme se caractérise essentiellement par des symptômes musculaires :
  . myalgies importantes prédominant à la racine des membres inférieurs
  . asthénie musculaire
  . raideur et gonflement des muscles , entrainant une douleur à la pression
  . crampes

mais aussi :
  . urines foncées ( dues à la présence de myoglobine issue de la lyse des cellules musculaires )
  . sueurs profuses sans fièvre
  . quelques nausées sans vomissement

dans les formes graves on peut assister à :
  . un déficit moteur
  . des troubles cardiorespiratoires
  . une insuffisance rénale aigüe

- Le traitement est essentiellement symptomatique :
  . réhydratation
  . rééquilibre électrolytique
  . entretien du débit urinaire pour lutter contre l'insuffisance rénale

- L'évolution est généralement bonne si le diagnostic n'est pas trop tardif , avec une normalisation biologique et clinique en 8 à 15 jours ; seule une asthénie peut persister plusieurs semaines .

Des complications peuvent cependant mettre en jeu la vie du patient , comme les troubles du rythme cardiaque ou l'insuffisance rénale aigüe .


Liste SMF des espèces vénéneuses non mortelles (suite)                                                                                                                               

    Collybia oreadoides             
    Conocybe cyanopus
    Copelandia cyanescens
    Coprinus acuminatus
    Coprinus alopecia
    Coprinus atramentarius
    Coprinus micaceus
    Coprinus romagnesianus
    Cortinarius anthracinus
    Cortinarius aureifolius
    Cortinarius bolaris
    Cortinarius callisteus
    Cortinarius cedretorum
    Cortinarius cinnabarinus
    Cortinarius cinnamofulvus
    Cortinarius cinnamomeobadius var. meridionalis
    Cortinarius cinnamomeofulvus
    Cortinarius cinnamomeoluteus
    Cortinarius cinnamomeus & var. croceifolius
    Cortinarius claroflavus
    Cortinarius croceus
    Cortinarius elegantissimus
    Cortinarius flavescentium
    Cortinarius fulvaureus
    Cortinarius gentilis
    Cortinarius infractus & f. subhygrophaneus
    Cortinarius limonius
    Cortinarius malicorius
    Cortinarius palustris
    Cortinarius pavonius
    Cortinarius phoeniceus
    Cortinarius rubicundulus
    Cortinarius rufoolivaceus
    Cortinarius splendens
    Cortinarius tophaceoides
    Cortinarius tophaceus & var. redimitus
    Cystolepiota langei

    Echinoderma acutisquamosum
    Echinoderma asperum
    Echinoderma friesii
    Echinoderma hystrix
    Entoloma hirtipes
    Entoloma lividoalbum
    Entoloma mutabilipes
    Entoloma nidorosum
    Entoloma niphoides
    Entoloma nitidum
    Entoloma queletii
    Entoloma rhodopolium
    Entoloma sinuatum
    Entoloma turbidum
    Entoloma undulatosporum
    Entoloma vernum

    Galerina cedretorum
    Galerina mniophila
    Galerina pumila
    Galerina steglichii
    Galerina tibicystis
    Gyroporus castaneus & var. ammophilus

    Hebeloma crustuliniforme & var. longicaudum
    Hebeloma fastibile
    Hebeloma favrei
    Hebeloma marginatulum
    Hebeloma sinapizans
    Hebeloma testaceum
    Hygrocybe conica
    Hygrocybe langei
    Hygrocybe nitrata
    Hygrocybe pseudoconica
    
    Hypholoma marginatum
    Hypholoma sublateritium

    Inocybe aeruginascens
    Inocybe asterospora
    Inocybe bongardii
    Inocybe calamistrata
    Inocybe cookei
    Inocybe corydalina
    Inocybe curvipes
    Inocybe decipiens
    Inocybe fastigiata
    Inocybe fibrosa
    Inocybe fuscidula
    Inocybe gausapata
    Inocybe geophylla, var.  lilacina, var. lateritia
    Inocybe glabrescens
    Inocybe godfrinioides
    Inocybe haemacta
    Inocybe hirtella
    Inocybe incarnata
    Inocybe kuehneri
    Inocybe lanuginosa
    Inocybe lucifuga
    Inocybe maculata & f. fulva
    Inocybe malenconii
    Inocybe mixtilis
    Inocybe napipes
    Inocybe obscura
    Inocybe obscuroides
    Inocybe obsoleta
    Inocybe paludinella
    Inocybe patouillardii
    Inocybe personata
    Inocybe petiginosa
    Inocybe piriodora
    Inocybe praetervisa
    Inocybe pudica
    Inocybe subbrunea
    Inocybe subbrunnea
    Inocybe subcarpta
    Inocybe terrigena
    Inocybe umbratica
    Inocybe umbrina
    Inocybe xanthomelaena

    Lactarius helvus

    Lepiota brunneoincarnata
    Lepiota brunneolilacea
    Lepiota castanea
    Lepiota cristata, var. exannulata, var. pallidior
    Lepiota fulvella
    Lepiota griseovirens
    Lepiota helveoloides
    Lepiota josserandii
    Lepiota kuehneri
    Lepiota ochraceofulva
    Lepiota pseudohelveola
    Lepiota pseudohelveola var. sabulosa
    Lepiota pseudolilacea
    Lepiota rhacodes var.  bohemica
    Lepiota rufipes
    Lepiota saponella
    Lepiota subfelinoides
    Lepiota subincarnata
    Lepiota xanthophylla
    Lepista irina
    Leucoagaricus badhamii
    Leucoagaricus bresadolae
    Leucoagaricus brunneolilacinus
    Leucoagaricus mairei
    Leucocoprinus subcretaceus
    Lyophyllum connatum
    Macrolepiota venenata
    Mycena pura, f. alba, f. ianthina, f. lutea, f. multicolor,f. purpurea
    Mycena pura f. roseoviolacea, f. violacea, var. mediterranea
    Mycena rosea
    
    Omphalotus illudens
    Omphalotus olearius

    Panaeolus ater & var. bisporus
    Panaeolus fimicola & var. bisporus
    Panaeolus foenisecii
    Panaeolus papilionaceus
    Panaeolus retirugis
    Panaeolus sphinctrinus
    Panaeolus subbalteatus
    Paxillus involutus & f. subrubicundulus
    Paxillus rubicundulus
    Phaeonematoloma myosotis
    Pholiotina filaris
    Psilocybe cyanescens
    Psilocybe laetissima
    Psilocybe semilanceata
    Psilocybe silvatica
    Psilocybe strictipes

    Ramaria formosa
    Ramaria ignicolor
    Ramaria pallida
    Ramicola centunculus
    Russula betularum
    Russula emetica, f. longipes, var. gregaria
    Russula griseascens

    Sarcosphaera crassa & var. nivea
    Scleroderma areolatum
    Scleroderma citrinum
    Scleroderma verrucosum
    Scutiger subrubescens
    Stropharia aeruginosa
    Stropharia caerulea
    Stropharia coronilla
    Stropharia semiglobata
    
    Tricholoma fulvum
    Tricholoma josserandii
    Tricholoma pardinum & f. albellum
    Tricholoma pessundatum
    Tricholoma sudum
    Tricholoma vrgatum & f. roseipes

    Ustilago maydis

 

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