ヤケドキンと西洋ドクササコ Champignons tortionnaires franco-japonais
Clitocybe amoenolens Malençon
En Vallée de Maurienne (Alpes françaises) en 1996, 5 personnes ont présenté une acromélalgie (érythermalgie des extrémités) 24 heures après l'ingestion de champignons confondus avec Lepista inversa (Scop.) Pat.
Un collectif de 7 cas a été réuni. Les symptômes (douleurs paroxystiques, brûlures des doigts et orteils) évoluaient par paroxysmes, résistaient aux traitements antalgiques, étaient calmés uniquement par des bains d'eau glacée, et ont persisté plusieurs semaines. Ils étaient accompagnés d'un érythème au moment des crises, et parfois d'un œdème. L'exploration immunologique, toxicologique et de l'état inflammatoire était négative. L'électromyogramme a montré à 3 reprises de discrètes lésions axonales. Aucune autre explication n’a été trouvée.
Clitocybe acromelalga Ichimura (1918) est une espèce japonaise de champignon [doku-sasa-ko], connue pour être responsable d'un syndrome analogue (1) unique en l'espèce, au point que ce clitocybe a été baptisé (nom latin) en 1918 acro-mel-alga" (algie = douleur, acro = extrêmité et mel = articulation) et dans laquelle des toxines ont été isolées : deux acides acroméliques (A et B) qui sont des amino-acides excitateurs des récepteurs non-NMD A (N-méthyl-d-aspartate) du glutamate, d'action proche des kaïnates.
La comparaison de l'espèce non identifiée avec Clitocybe amoenolens Malençon (d'odeur proche) et Clitocybe acromelalga Ichimura a permis de confirmer Clitocybe amoenolens.
L'administration per os de Clitocybe amoenolens à 4 rats a montré une perte de poids, et chez les 2 rats les plus dosés une prostration, des troubles locomoteurs du train postérieur et un éry thème des pattes. L'examen en microscopie électronique des nerfs sciatiques a objectivé des lésions axonales et myéliniques (J4¡).
- Conclusion : Une nouvelle étiologie toxique d'érythermalgie a été mise en évidence. La toxicité de Clitocybe amoenolens a été confirmée. En conséquence, il est recommandé de ne plus consommer Lepista inversa, Lepista gilva et Clitocybe gibba avec lesquels il peut être confondu. Il restait à en identifier les toxines, en particulier les acides acroméliques.
- Références :
1- Nakamura K., Shoyama F, Toyama J., Tateishi K., Empoisonnement par le Doku-sasa-ko (en japonais), Journ. Toxicol. 1987 ; 0 : 35-9.
2- Konno K., Hashimoto K., Ohfune Y., Shirahama H., Matsumoto T., Acromelic acids A and B. Potent neuroexcitatory amino acids isolated from Clitocybe acromelalga. Journ. Amer. Chem. Soc. 1988 ; 110 : 4807-15.
Clitocybe amoenolens Malençon
- Basidiomycota / Homobasidiomycetes / Tricholomatales / Tricholomataceae
- Synonyme superflu : Paralepistopsis amoenolens (Malençon) Vizzini 2012
- Chapeau : 4-7 cm, d'abord hémisphérique, puis convexe à plan-convexe, enfin largement déprimé, mais jamais creusé en entonnoir, à marge longtemps enroulée, courtement cannelée par l'empreinte des lames, non hygrophane. Revêtement légèrement visqueux par temps humide, mat-givré chez les jeunes puis finement dissocié en écailles plus ou moins redressées, roussissantes depuis l'extrémité jaune-ocre clair à brun jaunâtre, puis roussissant fortement à partir du centre, parfois brun rougeâtre dans la vieillesse, presque toujours tachés de guttules plus sombres vers le centre, la marge longtemps givrée-pruineuse.
- Lames : moyennement serrées, 40-55, l (3) lamellules, larges de 2-3 mm, décurrentes, nettement délimitées en haut du stipe, séparables quelques heures après la récolte mais pas sur le frais, crème blanchâtre puis ochracé pâle, concolores au chapeau chez les jeunes; arête entière, concolore.
- Chair assez épaisse et un peu élastique dans le chapeau, fibreuse dans le pied, crème jaunâtre pâle à isabelle.
- Saveur fongique-subfarineuse, aprescente sur le tard.
- Odeur forte, aromatique, agréable, irinée, de seringat ou de jasmin, rappelant Tricholoma caligatum ou Inocybe bongardi, écœurante à la longue.
- Stipe : 2-5 x 0,4-1,2 cm, subcylindrique, parfois atténué en haut ou en bas, ou un peu renflé à la base, finement pruineux au sommet, crème ochracé, taché de roussâtre à la fin; base profondément enfouie dans la litière, à mycélium blanc, cotonneux, dense, agglomérant les aiguilles.
Réaction jaunâtre à KOH sur le revêtement piléique (décoloration du pigment intracellulaire).
- Odeur Fruitée, Iris
- Spores 4,3-4,97-5,6 x 3,0-3,48-4,0 µm. Q = 1,43, V =64 µm3, ovo-elliptiques à subglobuleuses, parfois un peu ovoïdes, à apicule tronqué de 0,5-0,7 de long, lisses en microscopie optique, à paroi de 0,2 µm d'épaisseur, à couche externe très mince, légèrement cyanophile; contenu uniguttulé, à cytoplasme légèrement cyanophile; spores uninucléées.
- Toxicité nouvelle, signalée en Vallée de Maurienne en 1980, puis 1996. La consommation du Clitocybe amoenolens Malençon entraîne, environ 24 heures après l'ingestion, une acromelalgie, caractérisée par des crises de douleurs paroxystiques vives sensations de brûlure, morsure, broiement) avec érythèmes, oedème et augmentation de la chaleur locale pendant la crise.
- Ces troubles persistent de quelques jours à quelques mois. Il n'y a pas de signes digestifs, ni d'atteinte hépatique ou rénale. Ce syndrome avait déjà été décrit au Japon au XIXe siècle causé par le Clitocybe acromelalga Ichimura (1918), localement dénommé champignon aux brûlures, ou Poison des Sasa (bambous), lequel serait dû à une atteinte des fibres non myélinisées du système nerveux autonome, par l'acide acromélique A (AA-A).
- Nakamura K., Shoyama F, Toyama J., Tateishi K., "Empoisonnement par le Doku-sasa-ko" Japanese Journ. Toxicol. 1987 ; 0 : 35-9.
- - Konno K., Hashimoto K., Ohfune Y., Shirayama H., Matsumoto T., Acromelic acids 1 and B. Potent neuro-excitatory amino acids isolated from Clitocybe acromelelga, Journ. Amer. Chem. Soc. 1988; 110 - 4807-15.
- - Bessard J. et coll. Mass spectrometric determination of acromelic acids A. A new poisonous mushroom : Clitocybe amoenolens. Journal of chromatography A. 1055. 99-107. 10.1016 / j.chroma. 2004.08.133.
- - Moreau P.-A. et coll. : Analyse taxinomique d'une espèce toxique : Clitocybe amoenolens Malençon, Cryptogamie, Mycologie 2001 : 22 : 1-23.
- Bon M, 1987 : Quelques espèces intéressantes étudiées au stage F. M. D. S. de St-Germain Mt-d'Or. Bulletin trimestriel de la Fédération Mycologique Dauphiné-Savoie 105: 28-30.
- Charignon Y. & Garcin R., 1998 — Un nouveau champignon toxique en France. Bulletin trimestriel de la Fédération Mycologique Dauphiné-Savoie 149: 11-14.
- Bon M., 1987 Bull. Mycol. de la Féderation du Dauphiné-Savoie 149 p. 11-14 ;
- Bon M., 1997 — Les clitocybes, omphales et ressemblants. Documents Mycologiques, mémoires hors-série 4 : 1-174, pl. 1-4.
- Malençon & Bertault, 1975, Flore des champignons supérieurs du Maroc, 2 : 138
- Neville & Poumarat, 1998, Bulletin de la Fédération Mycologique Dauphiné-Savoie, 151 : 5
ICONOGRAPHIE Charignon & Garcin, 1998, Bulletin de la Fédération Mycologique Dauphiné-Savoie, 149 : 12
Malençon & Bertault, 1975, Flore des champignons supérieurs du Maroc, 2 : planche 9
- DM Mémoire Hors Série N° 4 : Clitocybes, Omphales et ressemblants ;
Depuis une dizaine d'années, un vacancier ramasse des champignons et les offre aux usagers d'un Centre de Vacances de la vallée de la Maurienne. Le 9 septembre 1996, il propose sa cueillette de Lepista inversa et de « Rosés des Prés » (Agaricus campestris) à trois familles.
- La première famille a ingéré des Rosés des Prés et n'a présenté aucune symptomatologie.
- La deuxième famille a consommé les deux espèces. Le père âgé de 40 ans présente le jour suivant des dysesthésies des extrémités, plus importantes aux membres inférieurs, qui vont régresser en quelques jours. Sa femme âgée de 32 ans ressent des dysesthésies des pieds (picotements et fourmillements), avant qu'apparaissent des douleurs à paroxysmes nocturnes, résistantes aux antalgiques mineurs (analgésiques), qui vont diminuer en une huitaine de jours. Cette patiente, admise dans un centre hospitalier périphérique, est vue en consultation par un angiologue qui conclura à une polyneuropathie avec troubles vasomoteurs. Leur enfant de trois ans « ne sent plus son pied », présente quelques douleurs et guérit en quelques jours. Leur petite fille de quatre mois est nourrie au sein. Le sevrage est débuté 24 heures postingestion; le nourrisson n'a présenté aucun symptôme.
- La troisième famille a également consommé les deux espèces. La mère âgée de 32 ans se plaint de paresthésies de type « engourdissement des orteils »; ces derniers sont douloureux à la pression. La symptomatologie persiste plusieurs semaines, en partie contrôlée par le clonazépam (Rivotril®). Sa fille de 2 ans n'a pas consommé de champignon; elle est asymptomatique. Son mari, âgé de 35 ans, a dégusté deux pleines assiettes des deux espèces. Il présente, 24 heures postingestion, des paresthésies de type « brûlures ».
Des douleurs intenses se manifestent dans un deuxième temps; elles évoluent par paroxysmes notamment nocturnes, empêchant le sommeil durant deux à trois heures, sont aggravées par la chaleur et la mobilisation, et diminuées par le froid (bain dans une bassine d'eau glacée). Un œdème les accompagne. Le médecin traitant évoque un syndrome de Raynaud. Les médicaments successivement prescrits (carbamazépine, dextropropoxyphène, dihydroergocryptine, méthysergide, nicergoline, paracétamol, prazosine…) sont sans effet. L'aspirine conseillée n'a pas été administrée.
À la troisième semaine d'évolution, l'aggravation de la symptomatologie nécessite l'hospitalisation au CHU de Grenoble de cet accompagnateur de moyenne montagne. À l'admission, il présente un œdème remontant jusqu'au-dessus des chevilles, dur, rouge, chaud avec une hypersudation, mais sans trouble trophique. À ce moment, les paroxysmes douloureux se sont rapprochés et se manifestent toutes les 30 minutes.
Du bilan biologique réalisé (complexes immuns circulants, anticorps antiorganites, antiorganes, antitissus, anticardiolipide, antiphospholipide, etc.), il est noté un syndrome inflammatoire (vitesse de sédimentation à 38 mm à la première heure, hypoalbuminémie et augmentation des a2-globulines). L'analyse toxicologique réalisée à la troisième semaine est négative (plomb, arsenic, mercure dans le sang et les cheveux, mercure urinaire après provocation au DMSA, chromatographie phase gazeuse couplée à un détecteur de masse). La symptomatologie est très partiellement contenue par l'association aspirine (2 g/jr), clomipramine (75 mg/jr) et morphine (20 mg, 4 à 6 fois/jr). Le patient est libéré au onzième jour d'hospitalisation lorsque l'œdème et les douleurs décroissent.
Le même traitement médicamenteux est poursuivi en ambulatoire. L'électromyographie réalisée à la onzième semaine montre une discrète polyneuropathie périphérique, atteignant les fibres sensitives et motrices, et prédominante sur les sureaux. Au troisième mois d'évolution, le patient a encore recours au dextropropoxyphène. Au sixième mois, des sensations de brûlures sont présentes, augmentées au contact, à la chaleur, en avion, et lors du port de chaussures serrées. Après un an d'évolution, de discrètes paresthésies séquellaires persistent.
En résumé, 24 à 48 heures après l'ingestion de champignons, sont apparues des dysesthésies des extrémités, puis des douleurs (brûlures) évoluant par paroxysmes, accompagnées d'un œdème avec au moment des paroxysmes une augmentation de la chaleur et de la rougeur locales. La symptomatologie a semblé être dose-dépendante. L'évolution était étalée sur plusieurs semaines à plusieurs mois. Il n'y avait ni trouble digestif, ni signe hépatorénal. Tous les consommateurs de Lepista inversa ont été malades, tous les malades ont consommé Lepista inversa; les consommateurs exclusifs de Rosés des Prés sont restés indemnes. Le tableau clinique pouvait être étiqueté d'érythermalgie puisque les trois critères majeurs et trois critères mineurs étaient présents (Lazareth, 1988) (voir tableau 1).
Annales de Toxicologie Analytique, vol. XIII, n° 2, 2001, Erythermalgie et ingestion de champignons (Clitocybe amoenolens)
P. Saviuc, M. De Matteis, J. Bessard, P. Mezin, P-A. Moreau, Y. Chane-Yene, M. Mallaret, D. Guez , V. Danel
Clitocybe acromelalga Ichimura 1918
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Poison des Sasa (ドクササコ), Champignon aux brûlures (ヤケドキン)
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- Basidiomycota / Homobasidiomycetes / Tricholomatales / Tricholomataceae
- Chapeau :3-10 cm, en entonnoir à dépression centrale large et peu profonde. Cuticule entièrement séparable sur le frais, glabre, lisse, jaune orangé à rouge brique, visqueuse par l'humidité, recouverte d'une pruine blanchâtre sur le sec. Marge longtemps enroulée puis étalée, costulée, hygrophane. Marginelle subconcolore à blanchâtre.
- Ecologie: Terricole. Cespisteux ou en cercles sous ormes, bambous, Japon.
- Toxique Acrosyndrome acromélalgie (inde nomen)
- Références bibliographiques IH1 86 ; IOH p. 68 ; FMDS 116 p. 12-16 ; Eyssartier et Roux p. 42
- Commentaires
Avec Clitocybe amoenolens, cette espèce est la seule connue à ce jour pour provoquer, trois jours environ après ingestion, une érythermalgie ou acromélalgie (rougissement et élévation de température) des extrémités (doigts, orteils, pénis) avec paresthésie (sensation de fourmillement) et œdèmes, puis des douleurs aiguës sous forme de sensations de brûlures intolérables, réalisant une véritable torture au fer rouge, résistant aux antalgiques, mais temporairement soulagées par l'eau glacée. La marche, le sommeil et peu à peu tous les actes de la vie normale étant empêchés ou perturbés, l'hospitalisation est nécessaire. Les troubles, généralement non mortels, régressent lentement au bout de plusieurs mois (3-6 mois pour la douleur, jusqu'à un an pour les paresthésies). Toxines : une douzaine de toxines ont été isolées au Japon, dont des acides aminés proches de l'acide kaïnique, agoniste du glutamate : acide acromélique A et B, clitidine, etc.
Clitocybe acromelalga is a poisonous mushroom distributed in Japan only. It exhibits unique toxicity. If one takes it accidentaly, one will have intolerable pain in fingers and toes after some days and the pain continues for about a month. We were interested in these remarkable physiological activities. It was difficult to reproduce the above described symptoms in experimental animals, however. So we fractionated various constituents of the mushroom testing the lethal effect on mice. Clitidine was a weakly toxic, a new nucleoside. Clithioneine, an unusual betaine, was nontoxic. From the most toxic fraction, acromelic acid A (ca. 110μg) and acromelic acid B (ca. 40μg) were isolated. We suggest formula 1 and 2 for A and B respectively on the basis of ^1H NMR and UV data.
ドクササコ(毒笹子:Clitocybe acromelalga)は担子菌門のハラタケ綱 ハラタケ目に属し、キシメジ科のハイイロシメジ属に分類さ れる 毒キノコの一種である。Au MEB, cliché d'approche de Miyauchi avant centrage. Deux journées de recherches fébriles sous une pluie battante dans trois habitats différents ont généré quelques erreurs dans les étiquetages...
Spores à ornementation atypique (récolte de Amamizugoshi? non étudiée ici)
NOTES DE RECOLTE (Guez 2000)
- Niigata. Granite. Étage collinéen (100 m) in bambouseraie à Phyllostachis bambusoides Sieb. & Zucc. [madake]., Acer palmatum Thunb. ex Murray [takao momiji]., Zelkova serrata (Thumb. ex Murray) Makino [keyaki]. Substrat: Terricole.Humus moyen (moder). pH 5-6.
Station historique, la famille du propriétaire des lieux ayant été gravement intoxiquée.
- Chapeau : (1,2) 4-7 cm, plan convexe dans la jeunesse, puis plan-concave, brusquement déprimé au centre en ombilic de 1-3 cm de diamètre et 6-9 mm de profondeur, irrégulier-lobé chez les spécimens cespiteux, régulier et parfaitement circulaire chez les autres ; revêtement piléique hygrophane, lisse et brillant sous la pluie, puis mat à subvelouté en séchant, d'un agréable jaune orangé à ocre foncé par imbibition, orangé-roux au disque, parsemé de guttules brun-roux vers le centre et particulièrement vers l'ombilic, vite rompu en crevasses concentriques en séchant ; marge lisse, longtemps enroulée, finalement déroulée et récurvée dans la vieillesse, restant pâle, couverte d'une pruine blanchâtre épaisse recouvrant parfois tout le chapeau des jeunes spécimens ; marginelle blanche, crénelée-festonnée.
- Lames : serrées, jusqu'à 15 lames/cm à la marge et autant de lamellules, larges de 2-3 mm, non séparables, décurrentes-pentues, rarement fourchues, crème orangé pâle.
- Pied : 3-6,5 x 0,7-1,3 cm, atténué à la base mais subclavé chez les spécimens cespiteux, couvert de fibrilles longitudinales concolores au chapeau, pruineux au sommet comme la marge piléique, plein puis fistuleux ; mycélium affleurant la surface du sol, agglomérant la litière.
- Chair : mince, environ 3 mm d'épaisseur, tendre et blanchâtre dans le chapeau, crème jaunâtre pâle sous le revêtement piléique, avec un hypophylle café-au-lait, plus ferme et lavée de roussâtre dans le cortex du pied ; odeur nette et fruitée, plus ou moins agréable. Saveur fongique-amariuscule (rappelant Lentinula edodes ?), vite contaminée par l'odeur.
- Spores : 3,2-4,20-5,1 x 2,6-3,17-3,7 µm, Q = 1,32, V = 45 µm3, ovo-elliptiques à subglobuleuses, lisses en microscopie optique, à apicule tronqué proéminent jusqu'à 0,5 µm de longueur ; paroi décomposable en 2 couches, la couche interne épaisse d'environ 0,2 µm et non cyanophile, la couche externe très mince et légèrement cyanophile ; contenu généralement uniguttulé, hyalin, cytoplasme légèrement cyanophile ; .spores en majorité uninucléées, mais quelques spores à 2 noyaux çà et là (probablement issues de basides bisporiques).
- Basides : 18-30 x 4-5,5 µm, cylindro-clavées à légèrement ventrues, à base souvent amincie, la plupart à 4 stérigmates dressés longs de 3-4 µm, mais quelques basides bisporiques éparses ; contenu à nombreuses gouttelettes lipidiques jaunâtres. Basidioles cylindroclavées banales relativement bien développées, issues du dernier élément du sous-hyménium, quelques éléments plus courts dispersés çà et là ; présence par endroits (arête et faces) de basidioles cystidioïdes éparses, fusiformes ou pluri-étranglées, légèrement émergentes, à contenu identique aux basides.
- Sous-hyménium filamenteux banal pour le genre, épais d'environ 15 µm, à hyphes grêles x 3,5-4,5 µm. Médiostrate régulier sur la moitié de la lame (vers l'arête), d'épaisseur moyenne 60-100 µm, à hyphes x 5-9 µm peu ramifiées et à peu près parallèles. Hypophylle de même structure que le médiostrate, d'épaisseur env. 30 µm.
- Revêtement piléique d'abord en cutis très mince, puis légèrement gélifié et localement redressé en ixotrichoderme désorganisé, où les hyphes sont rapidement collapsées puis détruites ; chez les jeunes, hyphes x 2-5 (7) µm, grêles, cylindracées à irrégulièrement digitées-ramifiées à extrémités obtuses, mêlées à des éléments clavés ou renflés épars ; plus tard ces hyphes ne sont plus observables et l'hypoderme à nu donne à nouveau l'aspect d'un ixocutis mince, mais à hyphes lisses et souvent sectionnées. Hypoderme très mince et peu différencié, épais de 15-30 µm, hyphes x 3,5-5 µm, à peu près parallèles.
- Chair localement aérifère mais à hyphes parallèles et soudées x 5-15 µm, peu colorées, à paroi ridée-ondulée.
- Pigmentation : pigment pariétal jaune terne partout, parfois très légèrement incrustant ; pigment cytoplasmique jaune d'or abondant dans l'hypoderme et le suprapellis, mais soluble dans KOH 5%, rare dans la chair.
- Récoltes étudiées : Nagaoka (département de Niigata, Japon), dans une petite plantation de bambous (Phyllostachys bambusoides), mêlée d'Acer palmatum, Cryptomeria japonica et Zelkova serrata, pH de l'humus : 6,5, alt. 100m, 2 novembre 1999, herb. D. GUEZ 99-11-02-1, 2 spécimens en herb. P.-A. MOREAU. 18 spécimens de tous âges, dont 5 fasciculés, choisis parmi une cinquantaine de basidiomes poussant en rond de sorcière sur la litière ; même station, S. MIYAUCHI 98-11- ??, 4 exsiccata dont 1 en herb. P.-A. Moreau.
- Clitocybe acromelalga ...japonais, Clitocybe amoenolens : un cousin français?
J. BESSARD™. P. SAVIUC( 2 ) , Y. CHANE-YENE( 2 ) , G.BESSARD™
(1) Laboratoire de pharmacologie et toxicologie, CHU, BP217, F-38043 Grenoble cedex 9
(2) Unité toxicologie clinique, CHU , BP217, F-38043 Grenoble cedex 9
- Objectif : Clitocybe acromelalga, champignon croissant au Japon est connu pour provoquer des érythermalgies. L'objectif de ce travail a été de rechercher d'éventuelles toxines communes à cette espèce et à Clitocybe amoenolens, champignon cueilli dans les Alpes et récemment décrit comme susceptible d'induire lui aussi des érythermalgies.
- Matériel et méthode :
Des exsiccata de Clitocybe amoenolens récolté dans les Alpes, et de Clitocybe acromelalga provenant du Japon ont été broyés et étuvés jusqu’à poids constant. Après agitation dans un mélange méthanol/eau (50/50) durant 5 heures, les extraits résultants ont été purifiés par extraction en phase solide sur des phases échange uses d'anions (2), puis analysés en spectrométrie de masse ( CG/IE/SM et CLVES/SM mode négatif).
- Résultats :
L'acide acromélique A est une toxine, présente en quantité notable dans le champignon japonais. Il a été identifié à partir du produit pur par le spectre de masse de son dérivé silylé. Cet acide a ensuite été retrouvé dans l'extrait du champignon japonais et enfin identifié dans le champignon français.
La comparaison des profils chromatographiques et des spectres de masse laisse soupçonner la présence d'autres toxines communes, notamment un autre isomère de l'acide acromélique. La quantification de l'acide acromélique A a été entreprise en CL/ES/SM mode négatif. Les premiers résultats indiquent une teneur voisine de 31 pg/g de produit sec dans Clitocybe amoenolens.
- Conclusion :
1- Cette étude met en évidence pour la première fois la présence d'acide acromélique A dans Clitocybe amoenolens.
2- En terme de classification, elle conforte l'appartenance des deux espèces à la même section.
3- Elle pose le problème de la responsabilité de l'acide acromélique dans l'érythermalgie du fait de sa présence dans deux espèces produisant ce syndrome.
- Références :
1- Erythromelalgia and mushroom poisoning Saviuc P.F., Danel V.C., Moreau P-A.M., Guez D.R., Claustre A.M., Carpentier PH., Mallaret M.P., Ducluzeau R. accepté dans J. Toxicol. Clin. Toxicol.
2- Comparison of UV absorption and electrospray mass spectrometry for the high-performance liquid chromatographic determination of domoic acid in shellfish and biological samples Lawrence J.F., Lau B.P-Y. Cleroux C, Lewis D. J. Chromatogr. A 1994 ;659:119-126.
発 赤と腫脹および疼痛は昼夜の別なく、長期間(しばしば1ヶ月以上)にわたって続く。患者が成人である場合、死に至ることはまれだが、老人あるいは子供では 死亡例も報告されている。ただし、死亡例のほとんどは、ドクササコの有毒成分そのものによるものではなく、激痛を緩和するために患部を水に浸し続けた結 果、皮膚の水潤・剥離などにより、二次的に感染症などを起こした事によるものである。また、この長期に渡る症状がもたらす精神的苦痛も軽視できず、激痛か ら逃れるための自殺や、睡眠障害に起因する体力消耗の結果としての衰弱死と見られる例も存在する。比較的最近の平成元年(1989年)10月下旬の例とし て、石川県鳥屋町において、モミとタケとの混生林内に発生したドクササコを誤食し、68歳の女性が約2週間後に亡くなった例がある。
なお、ドクササコの成分に直接に起因するものか、それとも二次的なものかは断定されていないが、消化管(胃および十二指腸)壁からの潰瘍性出血をみた例が知られている。
ドクササコ中毒の際立った特徴として、摂食から発症までの潜伏期間が1-7日程度におよび、食中毒としては際立って発症が遅い[16]ことが挙げられる。こ のため、家畜投餌や微量摂食による毒性のチェックもすり抜けてしまい、また発症しても原因が特定しにくく、医学者の間でさえ一種の風土病ではないかと推定 されるほどであった。なお、きのこを食べた量が多いほど潜伏期が短く、潜伏期が短い症例ほど重くなる傾向がある。
初めて、きのこの摂食に原因があると特定された中毒例は、1891(明治24)年に京都府[21]および福島県 [22]から報告されている。しかし、この時点ではきのこの正確な同定はなされず、また医学界においてさえ周知が徹底されなかった上、ましてや一般人への 啓蒙も行き届かなかった。1899(明治32)年に、新潟県頚城郡において起こった中毒(7名が発症)例においても、主治医となった小池亮琢からの聞き取 り調査に対し、中毒患者らは「思い当たる原因がなく不安に陥り、神の祟りを恐れて村の占者に相談したが、家屋新築したことによる金神の祟であると告げられ た」と答えている。さらに重ねての医師からの問診により、ようやく、自宅近くの神社の境内で、俗に「ゴミ茸」あるいは「チョク(猪口)茸」と称されるきの こを採取し、発症の7日前の夕食の献立に加えて食べた、との証言が患者から得られ、初めてきのこが原因となった食中毒ではないかとの推測がなされたとい う。ただし、この中毒例でも、原因となったきのこの分類学的な位置づけは最後までなされないままに終わっている。また、石川県鹿島郡の龍尾村においても、 先端紅痛症 を主な症状とする症例が毎年のように発生し、死亡者も出ていた事例があるが、この例については、1911(明治44)年に公にされた報文[25]中でさえ も「原因不明」とされ、きのこ中毒である可能性は看過されていた。ちなみに、龍尾村の例では、秋になると毎年のように先端紅痛症をきたす患者もあったが、 きのこに原因を求める者はやはりなかったという。
動物の場合 [編集]
ドクササコの子実体を乾燥・粉砕し、水に浸して得たエキスは、ラットやマウス・モルモット、あるいはカエルに対して致死的毒性を示すが、個々の生物への水エキス投与によって発現する症状は、ヒトのドクササコ中毒によるものとは大きく異なっている。カエルでは反射運動阻害・呼吸運動阻害がみられ、いっぽうで ラットやマウス・モルモットでは呼吸中枢の麻痺による呼吸困難ないし停止が起こる。モルモットでは筋肉の痙攣がみられるが、それ以外の動物では発現せず、 交感神経の興奮・脈拍増大・血管収縮と血圧の上昇はマウスにのみ起こる。
Cryptogarnie, Mycol., 2001, 22 (2): 95-117 95© 2001 Adac/Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés S0181158401010600/FLA Analyse taxinomique d'une espèce toxique : Clitocybe amoenolens Malençon Laboratoire de dynamique des écosystèmes d'altitude, université de Savoie, 73376 Le Bourget du Lac cedex, France b Département de botanique, faculté des sciences pharmaceutiques et biologiques, BP 83, 59006 Lille cedex, France723 Hiroshima-Ken, Mihara-shi, Miyaoki-chô 440-2, Japon.
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Shinozaki H, Ishida M, Okamoto T
Acromelic acid, a novel excitatory amino acid from a poisonous mushroom: effectson the crayfish neuromuscular junction.
Brain Res ., 399 (2), 395-398 (1986).
Fishiya S, Sato S, Nozoe, S.
Stizolobic acid and Image -stizolobinic acid from Clitocybe acromelalga, precursors of acromelic acids
Phytochemistry 31, 2337-2339 (1992).
Yamano K, Shirahama H.
New amino acids from the poisonous mushroom Clitocybe acromelalga.
Tetrahedron , 48, 1457-1464 (1992).
Fishiya S, Matsuda M, Yamada S, Nozoe, S.
New opine type amino acids from a poisonous mushroom, Clitocybe acromelalga
Tetrahedron , 52, 877-886 (1996).
Fukuwatari T, Sugimoto E, Yokoyama K, Shibata K.
Establishment of animal model for elucidating the mechanism of intoxication by the poisonous mushroom Clitocybe acromelalga.
食品衛生学雑誌 42 (3), 185-189 (2001).
Minami T, Matsumura S, Nishizawa M, Sasaguri Y, Hamanaka N, Ito S.
Acute and late effects on induction of allodynia by acromelic acid, a mushroom poison related structurally to kainic acid.
Br J Pharmacol. , 142 (4), 679-88688 (2004)
4)分析について
Bessard J, Saviuc P, Chane-Yene Y, Monnet S, Bessard G
Mass spectrometric determination of acromelic acid A from a new poisonous mushroom: Clitocybe amoenolens.
J Chromatogr A. , 1055, 99-107 (2004).
Paralepistopsis amoenolens: First Record of A Rare and Poisonous Taxon in Turkey
Paralepistopsis amoenolens: Nadir ve Zehirli Bir Taksonun Türkiye'deki İlk KaydıÖmer F. ÇOLAK
Süleyman Demirel University, Vocational School of Health Services, East Campus, Isparta, Turkey
E-mail:of.colak@yahoo.comOğuzhan KAYGUSUZ*Pamukkale University, Faculty of Science and Arts, Department of Biology, Kınıklı, Denizli, TurkeyE-mail:okaygusuz03@gmail.comEliseo BATTISTIN
Natural History Museum, Valdagno, VI, Italy E-mail:eliseo_battistin@yahoo.it* Corresponding author Handling Editor: B. Toprak
Abstract
In this study, the rare and poisonous species Paralepistopsis amoenolens (Turkish: Kokulu felceden, French ù Clitocybe à bonne odeur, English: Paralysis funnel) is reported from Turkey for the first time. Microscopic images and descriptions of the species are given together with macroscopic photographs.KeyWords: Toxic species, erythromelalgia, taxonomy, Tricholomataceae.
ÖzBu çalışmada, nadir ve zehirli bir tür olan Paralepistopsis amoenolens (Kokulu felceden)Türkiye’den ilk kez rapor edilmektedir. Türün fotoğrafı ile birlikte mikroskobik görüntüsü ve deskripsiyonu verilmektedir.Anahtar Kelimeler:Zehirli tür, eritromelalji, taksonomi, Tricholomataceae.
1. Introduction
Paralepistopsis Vizzini (2012) is a new genus introduced as a consequence of molecular studies: it belongs to the family Tricholomataceae Lotsy and encompasses a couple of taxa previously inserted in the genus Clitocybe (Fr). Members of the aforementioned genus have generally a clitocyboid habit and are characterized by umbrella-shaped pilei with pruinose surface, decurrent lamellae, cylindrical stipe with no trace of veil, whitish to cream spore print, inamyloid, smooth spores and cylindrical, clamped hyphae (Vizzini and Ercole 2012).
In the past Paralepistopsis acromelalga (Ichimura) Vizzini (formerly known as Doku sasako, Clitocybe acromelalga) in Japan and P. amoenolens (Malençon) Vizzini (formerly known as Clitocybe amoenolens) in Morroco, France and Italy, caused significant mushroom poisoning syndromes known as erythromelalgia, erythermalgia or acromelalgia.
These syndromes, unlike better known kinds of mushroom poisoning, do not show symptoms such as stomach upsets, vomiting and diarrhea, so that their identification can be very problematic. The commonest and best known symptoms of this syndrome are edema especially of the feet with a pain like burning / electric shocks (ref. ? data !!), and a skin rash (Nakamura et al. 1987; Bresinsky and Besl 1990; Saviuc et al.2001; Saviuc and Danel 2006; Nakajima et al. 2013).In recent years some surveys have added many new records and taxa new to science have been described for the Turkish territory (Intini et al. 2003; Işıloğlu et al. 2009; Işıloğlu et al. 2010; Watling et al. 2010; Çolak et al. 2015;Sesli et al. 2015; Vizzini et al. 2015; Akata 2016; Doğan and Kurt 2016; Kaygusuz et al. 2016; Topcu-Sesli and Sesli 2016; Sesli et al. 2016; Şen et al. 2016; Çolak et. al. 2017; Işık and Türkekul 2017; Kaygusuz and Çolak 2017a; Kaygusuz and Çolak 2017b; Türkekul 2017; Uzun et al. 2017).
Likewise, the aim of this study is to contribute to increase the knowledge of fungal diversity in Turkey and make it easier for toxicologists to obtain important information from the literature.
2. Materials and Methods
In the autumn of 2017, some fungal samples were collected from Gölcük Lake Nature Park in Isparta Province. The specimens were photographed in the field, and the morphological and ecological characteristics were noted in the field notebook. Afterwards, each specimen was packaged by wrapping in aluminium foil and brought to the laboratory, where the specimens were dried after spore prints were taken. Microscopical structures were observed with a light microscope using KOH and Congo Red. The following abbreviations are used in the descriptions: Lmfor the average length of all the measured basidiospores, Wmfor the average width of all the measured basidiospores, Q for the quotient of length and width of all the measured basidiospores, and Qmfor the average of all calculated Q values for all basidiospores measured. Identification of the samples wasconducted according to Contu et al. (1999), Moreau et al. (2001), Martínez et al. (2010) and Vizzini and Ercole (2012). The dried samples are conserved in the personal fungarium of the first author at Süleyman Demirel University. The names of taxa and authors are quoted according to MycoBank (www.mycobank.org) and Index Fungorum (www.indexfungorum.org).
3. Results
Tricholomataceae Lotsy Paralepistopsis Vizzini / Felceden
Paralepistopsis amoenolens (Malençon) Vizzini, Mycotaxon120: 257 (2012) / Kokulu felceden Figs:1–4
Syn.: Clitocybe amoenolens Malençon, in Malençon & Bertault, Trav. Inst. Sci. Chérifien, Sér. Bot. Biol. Veg. 33: 141 (1975)
Turkish etymology: As stated above, fungi of the genus Paralepistopsis cause the syndrome erythromelalgia, and because this syndrome causes physiological disorders to the feet which are similar to stroke (!!!), they have been called felceden in Turkish (Turkish felç: paralysis or stroke; felceden: paralyser). The Latin name amoenolens means pleasant smell or aromatic, and so the species Paralepistopsis amoenolenshas been given the Turkish name of Kokulu felceden(Turkish kokulu: aromatic) (Menemen et al. 2016). Also, this species has been (erroneously!) called the “paralysis funnel” in English (Evans and Kibby 2004).
Pileus 2.8 –6 cm in diameter, at first hemispherical, then applanate, fleshy and elastic, margin partially wavy, inflexed. Surface viscid when wet, generally whitish-cream, pinkish to faded orange especially in the center, partially wrinkled-areolate.
Lamellae decurrent, sometimes furcate, paler than the pileus, whitish to yellowish ocher or pinkish.
Stipe 2.5 –6 × 0.6 –1.6 cm, central to slightly eccentric, more or less cylindrical, curved, hollow, slightly paler than the pileus.
Taste mild to slightly bitter after prolonged chewing. Odour distinctly aromatic. Spore print whitish to pale cream.
Basidiospores (4.8-) 5.1 –6.4 (-6.8) × (3.0-) 3.2 –4.0 (-4.5) μm, Lm× Wm= 5.6 × 3.6 μm, Q = (1.3-) 1.4 –1.8 (-1.9), Qm= 1.6 μm, widely ellipsoid, hyaline, thin-walled, smooth and inamyloid, and containing a single droplet.
Basidia (30.0-) 39.3 –44.00 × 4.3 –5.6 μm, cylindrical to clavate, 4-spored, rarely 2-spored. Basidioles scattered, similar to basidia, (25.5-) 38.5 –42 × 4.2 –5.1 μm, cylindrical to subfusiform, mostly arcuated and twisted, occasionally forked at apex, hyaline and thin-walled.
Cheilocystidia absent. Pleurocystidia absent. Pileipellis composed of cylindrical, hyaline, thin-walled hyphae 3 –7 μm broad, embedded in a 140 –300 μm thick gelatinous matrix. Stipitipellis a cutis made up of cylindrical to subfusiform, flexuous, hyaline, thin-walled, 3 –6 μm wide hyphae. Clamp connections present in all tissues.
Habitat: Forests of Cedrus libani A. Rich. Specimen examined: TURKEY. Isparta Province, Gölcük Lake Nature Park, approximately 1400 m above sea level, 15 November 2017 (ÖFÇ 1371, 1372, 1373).
4. Discussion
Paralepistopsis amoenolens was first reported from Morocco and later from France, Spain and Italy, while P. acromelalga has been reported only from Japan and South Korea. To our knowledge Turkey is the fifth country where P. amoenolens has been found (Ichimura 1918; Moreau et al. 2001; Saviuc et al. 2001; Leonardi et al. 2002; Martínez et al. 2010; Vizzini and Ercole 2012). P. amoenolens can be distinguished from P. acromelalga on account of its paler pileus and stipe, more distant lamellae, larger spores and a peculiar odour (Ichimura 1918; Moreau et al. 2001; Leonardi et al. 2002; Vizzini and Ercole 2012). Misidentifications are possible with morphologically similar entities like Clitocybe gibba (Pers.) P. Kumm., Lepista lentiginosa Maire, Lepista irina (Fr.) H.E. Bigelow, Paralepista flaccida (Sowerby) Vizzini and Paralepista gilva (Pers.) Raithelh.
Cases of poisoning have been reported from various European countries as a result of wrong identifications of fungi (Moreau et al. 2001; Saviuc et al. 2001; Leonardi et al. 2002; Vizzini and Ercole 2012).Detailed descriptions of P. amoenolens have been provided in previous studies (Contu et al. 1999; Moreau et al. 2001; Leonardi et al. 2002; Martínez et al. 2010; Vizzini and Ercole 2012). A comparative analysis of the Turkish specimens and data provided by other authors are presented in Table 1: it shows that the size of macroscopic and microscopic structures of our samples are compatible with previous findings.P. amoenolens has previously been reported growing in woods of Cedrus atlantica (Endl.) Manetti ex Carrière, C. deodara (Roxb. ex D. Don) G. Don, Picea abies (L.) Karst, Pinus nigra Arnold, P. pinaster Ait., P. sylvestris L., Quercus ilex L.,Q. petraea (Matt.) Liebl., Cupressus arizonica Greene, Ilex aquifolium L., Larix decidua Mill., Cistus ladanifer L.and Daphne gnidium L.(Leonardi et al. 2002; Martínez et al.2010; Vizzini and Ercole 2012). In this study P. amoenolens was picked up under Cedrus libani and that is an ecological news for this fungus
Saviuc P. Mise à jour
Toxicol. Rev. 2006;25(3):199-209
- PMID: 17192123
- DOI: 10.2165/00139709-200625030-00004
Abstract
Several new mushroom poisoning syndromes have been described since the early 1990s.
In these syndromes, the onset of symptoms generally occurs >6 hours after ingestion (1-3 days).
Treatment is mainly supportive. The syndrome induced by Amanita smithiana / proxima consists of acute tubulopathy, which appears earlier and does not have the same poor prognosis as the orellanine-induced syndrome. It has been described since 1992 in the US and Canada with A. smithiana; in France, Spain and Italy with A. proxima; and in Japan with A. pseudoporphyria. The responsible toxin is probably 2-amino-4,5-hexadienoic acid.
The erythromelalgia syndrome has been described as early as the late 19th century in Japan, and recently in South Korea with Clitocybe acromelalga, and since 1996 in France and then Italy with C. amoenolens.
Responsible toxins are probably the acromelic acids identified in both species. Several cases of massive rhabdomyolysis have been reported since 1993 in France and 2001 in Poland after ingestion of large amounts of an edible and, until then, valuable species called Tricholoma equestre. These cases of rhabdomyolysis are associated with respiratory and cardiac (myocarditis) complications leading to death.
Rhabdomyolysis with an apparently different mechanism was described in Taiwan in 2001 with Russula subnigricans.
Finally, cases of encephalopathy were observed twice after ingestion of Hapalopilus rutilans in Germany in 1992 and Pleurocybella porrigens in Japan in 2004, where a convulsive encephalopathy outbreak was reported in patients with history of chronic renal failure.
Historique (Okuzawa)
K :クリチジン・アクロメリン酸類きのこ中毒
ドクササコ (Clitocybe acromelalga) の中毒例
明治20年((1887) 10月,秋居村(現在の京都市山科区)でササコ(ドクササコ)による中毒が報告されました。ドクササコは古くから各地方でササタケ,ヤブタケ(大阪),ササシメジ(東京),ササモタセ,ササナバ,ササコ(長野),シバタケ(大分・熊本)などと同一視されて いたようです。ササコの方言はドクササコの菌名を示したものではないと思われるほど,全国的に広く用いられています。なお,日本で初めて報告された京都の山科の症例も,ドクササコをササコと誤食したと記載されています。
さらに江戸期の菌類書中,ドクササコを市岡知寛著『三野伊奈菌品』 (別名信陽菌譜,179の にはヤブシメジと記され,吉田雀巣(高憲)著筆写本『雀巣菌譜』(2巻, 1863) および同著筆写本『芝『而譜』にも「ササタケは大暑の節庭前湿地に生ず。至て小菌なり。 手にて採れば根に土を付けながら塊となしてとれず。菌に付てあり。蓋凹にしてジョウゴダケの如し」,「ヤブタケは大きさ図に示す如く淡黄灰色,項少なく,少し背は高く雪のように白く,茎は淡
図66肢端紅痛型のきのこ中毒図67
褐色,薮の中に小満の節に生ず。香り湿気を帯びくさい」と記されています。伊藤圭介著『日本産物志』(前編信濃之部,1878)には「ヤブシメジは夏月,竹林に多く生ず。紫色にして味佳なり。一種白色の物は味劣る」と記し,松村任三著『改正増補植物名葉』(上巻:隠花の部,1895),白井光太郎著『日本菌類目録』(1905)に,「ササタケはアブラシメジ(Cortinarius elatior) と同属で, 蓋の色は黄褐,柄の長い小菌であり,各地の食菌である」と記し,ドクササコの中毒症状の記載は全く見られません。また明治41年(1908) 2 月の各県の大林区署の調査書より,方言ササタケ(大阪大林区署),ヤブタケ(熊本・福岡県下大林区署),ササナバー名シバタケ(大分県下大林区署),ササシメジ(東京大林区署),ヤブシメジ(広島大林区署)には毒性の記載が見られず,ササタケ,ササモタセ,ササコ(長野大林区署)は「有毒菌であり原野に生ずる」と記され,摂食すれば唱吐または下痢し,命を失うことがあり,ササタケ(鹿児島大林区署)は「形シイタケににて赤色を帯ぶ。食後数回唱吐し,精神喪失し数日間人事不詳に陥る」と記載されています。おそらく明治20年から明治24年にかけて猪子吉人が報告した詳細なドクササコの情報は,医療関係者には一部もたらされましたが,植物学者,菌学者,さらに一般の人々には全く伝わらなかったのでしょう。
Jil村清一は『植物学雑誌』(第23巻第275号,1909)に,肢端紅痛症を発症させる毒きのこに対し,それまで使われていた多くの方言から,またアカハツに似てはいますがその液汁は白色乳状で極めて辛い特徴から,和名カラハツダケの新称を冠し,学名にLactarius torminosus Schaeff. を与えています。その後大正7 年((1918) 市村塘は初めてClitocybe acromelalga の新種記載を行い,ヤケドキン(火傷菌)もし くはドクササゴタケの和名を冠し,以後和名をドクササゴと呼び,その後川村清一もドクササゴとしていますが,今日ではドササコと呼ばれています。当時は日本特産とされていましたが,その後韓国でも報告が見られ,最近ではフランスにも同菌に似た中毒例の発症を見ます。
「症例1] 明治20年(1887) 10月,京都山城国宇治郡山科秋居村の一家(農業)4 人(夫67歳,妻60歳,長男19歳,次男13歳)が付近の薮に発生しているササタケ(方言)をナスと一緒に味噌汁にしてタ食に摂食。翌朝両手尖から前勝まで,足尖から膝関節まで,発作性の激痛を訴え,冷中に四肢を入れ,冷やすと落痛が寛解し,これを止めるとしばらくして再び激痛をきたし