2 octobre 2019
Russules nipponnes au hasard des promenades ベニタケversus ~ハツタケ。。。
Russula alboareolata Hongo 1979
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Russule blanche vergetée (ヒビワレシロハツ)
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- Basidiomycota / Homobasidiomycetes / Russulales / Russulaceae
- Lames: blanches, presque libres, rarement décurrentes par la dent, subdistantes, souvent fourchues, égales, interveinées, 4-7 mm de large, assez épaisses et fragiles.
- Réaction au sulfate de fer :Orange, Rose pâle
- Réaction au phénol :Banale
- Commentaires : Russule pallidosporée caractérisée par sa couleur entièrement blanche, et son pied pruineux aréolé comme R. virescens, fréquente sous les chênes verts. Japon, Taïwan et signalée dans la péninsule de Malaisie (selon Watling et Lee, 1998 en association avec certaines espèces de Dipterocarpaceae). Très proche de R. eburneoareolata Hongo, à chair plus ferme et stipe ivoirin.
Russula mariae Peck 1872
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Russule de Marie, Russule saturée de violet (ムラサキカスリタケ)
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- Basidiomycota / Homobasidiomycetes / Russulales / Russulaceae
- Synonymes:
non ss. Singer nec Hongo (= R. bella) ;
R. amoena ss. Hongo 1967, 1989, non Quél. ;
R. punctata Krombh. ss. Kawamura 1929, 1954
- Stipe: 3-9 x 0,8-1,5 cm, épais, subégal ou atténué à la base, revêtement au toucher gras, pruineux, teinté de rose rouge à violacé sombre, surtout dans la partie médiane et parfois d'un seul côté, rarement entièrement blanc, excepté aux extrémités.
- Chair: épaisse, compacte dans la jeunesse, blanche, parfois rougeâtre sous la cuticule. Blanche et immuable également dans le stipe. Saveur douce ou rarement acriuscule. Odeur peu remarquable.
- Sporée crème à ocre pâle (C-D). Spores subglobuleuses, 7-8,5(9,5) x 6,5-7,5(8)µm, ornées de verrues reliées en filet par de hautes crêtes (-1µm), amyloïdes. Pleurocystides abondantes, lancéolées, 70-90 x 11,5-13,5 µm, piléocystides 55-87 x 3,5-5,5 µm.
- Habitat : Sous feuillus, Sous conifères. Été-automne, vient en troupe sous feuillus, parfois aussi sous conifères. Peu commune en Amérique du Nord. Pas rare au Japon.
- Commentaires : R. mariae, qui semble être le pendant d'amoena côté Pacifique et qui est décrite avec des couleurs hyper-saturées, convient bien mieux aux spécimens du Japon, où elle est assez commune sous le nom de R. amoena Quélet.
Russula bella Hongo 1968
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Petite russule odorante (ニオイコベニタケ)
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- Basidiomycota / Homobasidiomycetes / Russulales / Russulaceae
- Synonymes: R. mariae Peck ss. Sing. 1986, Hongo 1988, 1989, non Peck ;
- Sporée crème pâle. Spores ovales-subsphériques, 6.5-7,5 x 5,5-6 µm, crêtes subréticulées; basides 4-spores, 25-37 x 9-9,5 µm; cheilocystides abondantes, 37-65 x 5,5-7 µm, étroitement fusoïdes-ventrues, à sommet pointu. pleurocystides éparses, 44-55 x 5,5-7 µm; Piléocystides 44-80 x 5,3-8 µm.
- Comestibilité: Sans intérêt
- Commentaires : Belle petite espèce entièrement pruineuse, d'un beau rose rougeâtre, à odeur fruitée. En 1986, Singer avait examiné un exemplaire ramené du Japon par un voyageur et conclu à la synonymie de R. bella avec R. mariae Peck, mais sa conception de ce taxon était différente de celle de Peck.
- 似たようなきのこにケショウハツ (Russula violeipes) がある。 両種ともカブト虫様の匂いがする。ただ、本種は小型のきのこなのでケショウハツとは見分けがつけやすい。même odeur de scarabée !
- ムラサキカスリタケも同様の匂いがする。
Russula senecis S. Imai 1938
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Russule fétide sénile (オキナクサハツ)
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- Basidiomycota / Homobasidiomycetes / Russulales / Russulaceae
- Synonymes :
R. subfoetens ss. Matsuura 1933
? R. punctipes Singer 1935
? R. illota Romagn. ss. Singer 1975
(e sphalmate : > Russula senis selon Romagn. 1989)
- Chapeau 5-10 cm, brun jaunâtre, fauve roussâtre à ocre sale, Revêtement fortement ridé, parfois presque cérébriforme, et plus ou moins strié radialement à la périphérie, cutis souvent rompu-fendillé à lacéré par temps sec et laissant alors apparaître la chair jaune sale. Brun rougeâtre au centre qui est lubrifié et souvent imbu, mais granulé-chagriné sous la loupe.
- Spores globuleuses, 7-5-9 µm, remarquablement ailées de fortes crêtes peu connexées. Sporée blanche.
- Comestibilité: Toxique
- Commentaires : Comme R. illota, les lames sont ponctuées de brun noir, aussi Henri Romagnesi nous avait-il prévenu que ce taxon de Imai serait prioritaire sur le sien en cas d'identité. Mais nous avons comparé les autres caractères différentiels, notamment le revêtement piléique ridé (aspect de vieillard de l'épithète) et plus tourmenté, ainsi que l'ornementation sporale fortement ailée. Reste en course la punctipes de Singer 1935, récoltée en Chine par Rolf. qui serait aussi la même espèce selon l'auteur américain (1975, 1984).
Russula castanopsidis Hongo 1973
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Russule des feuilles mortes de Castanopsis (カレバハツ)
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- Basidiomycota / Homobasidiomycetes / Russulales / Russulaceae
- Chapeau: 3,5 - 5,5 cm de diamètre; convexe puis plan et largement déprimé, surface sèche, souvent ridée au centre, ocre pâle argilacé ou isabelle, plus pâle ou blanchâtre à la marge, cuticule vite craquelée à partir de la marge en parcelles irrégulières, fermement adnées, marge légèrement et courtement striée.
- Saveur: Douce
- Couleur de la sporée: Leucosporée
- Sporée blanche; spore 7,5-9(-9,5) x 5,5-7(-8) µm, subglobuleuses, fortement verruqueuses-échinulées; basides tétrasporiques, 32-38 x 11,5-14 µm; cheilocystides abondantes, 48-63 x 7-13 µm, acuminées ou mucronées; pleurocystides éparses, 58-75 x 11-20 µm, ventrues, hyalines, à cloison épaisse; épicutis composé d'hyphes plus ou moins érigées, arrondies ou subaiguës au sommet. Piléocystides absentes.
- Habitat : Sous feuillus. Très commun en été et automne, principalement sous Castanopsis cuspidata et sous chênes (Quercus glauca, Q. serrata.), souvent en grand nombre et en ronds de fées.
Russula citrina Gill. 1874
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Russule citrine (ナタネハツ)
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- Basidiomycota / Homobasidiomycetes / Russulales / Russulaceae
- non sensu Romagn. REAN p. 384, nec. sensu Blum p. 197 ;
non sensu Imai 1938, Hongo 1950 (= R. ochroleuca)
- Chapeau Couleur : Jaune
- Lames Couleur : Blanc, Crème
- Stipe Couleur : Blanc
- Réaction au sulfate de fer : Nulle/Subnulle, Rose pâle
- Réaction au phénol :Banale
- Chair Immuable : Oui ou Non
- Saveur Acre, Douce
- Habitat : Sous feuillus
- Comestibilité inconnue
Russula flavoviridis Romagnesi ex Romagnesi 1967
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和名なし |
- Basidiomycota / Homobasidiomycetes / Russulales / Russulaceae
- Synonymes: Russula flavoviridis Romagnesi (1962) , Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 31(6), p. 175 (Basionyme)
Russula cyanoxantha var. flavoviridis (Romagnesi) Sarnari (1992) , Bollettino dell'Associazione micologica ed ecologica Romana, 9(27), p. 41 (nom actuel)
- Chapeau : 9-14,5 cm, charnu, mais peu rigide, bientôt étalé et alors largement et même assez profondément creusé au centre, à marge obtuse, régulière ou un peu lobée çà et là, non sillonnée, d'un jaune vert (K 216), parfois plus foncé sur le pourtour, vers K 207-232, et plus pâle au centre, K 221 à 203 D, plus rarement tout pâle; cuticule adnée, séparable seulement au bord, un peu ridée ou comme munie de petites aspérités ou bosselures, mais lisse, brillante, et unie au centre.
- Lames : serrées, mais assez épaisses, fortement fourchues et même anastomosées à tous les niveaux (surtout contre le stipe), décurrentes, plutôt aiguës à l'avant, larges de 7-10 mm, blanches, blanc de lait, à arête entière et concolore, assez fortement interveinées, de consistance lardacée.
- Sporée blanche (I a). plus petites que chez cyanoxantha, 6,5-7,5-(8,5) x 5,7-6,5-(6,7) µm, pustuleuses-piquetées, avec cependant quelques fins connexifs; verrues espacées, hémisphériques, atteignant 1 µm de large et 0,75 µm de long, assez souvent partiellement amyloïdes; appendice hilifère conique, obtus, 1-1,5 x 1 µm; plage supra-appendiculaire à petites verrues non amyloïdes. Basides 46-48 x 7,5-8,5 µm. Cystides 75-100 x 6-7,5 µm, subfusiformes ou cylindracées, souvent avec un petit bouton ou col au sommet, noires en haut (sur 40 µm environ) dans la SV.
Cuticule d'hyphes grêles, très serrées (larges de 2,5-3,5 µm), émettant un épicutis de poils obtus, grêles, formant une couche confuse, à parois
minces, accompagnées de très grêles dermatocystides (2,7-3 µm), éparses, difficiles à voir. Pas de pigment granulaire. - Type: n° 51-78.
- Habitat : Dans les bois feuillus (chênes, tilleuls), semble rare. Les exemplaires ici décrits proviennent de Chaumontel (S.-et-O.), non loin du lieu dit «Le Caillou-Blanc ». Nous l'avions vue auparavant en forêt de Marly (S.-et-O.), mais l'avions négligée comme simple anomalie de cyanoxantha, certainement à tort.
- Comestibilité sans intérêt
- Références bibliographiques : Russules Romagnesi REAN p. 243 ; Sarnari p. 241 ; Bibliographie de Jacques Trimbach
- Confusions possibles : cette Russule fait bien plutôt penser sur le terrain, par sa couleur citrine à R. heterophylla et surtout sa var. chlora, qu'à une forme du groupe cyanoxantha. Elle montre une spore plus petite et à verrues plus fortes que le type et la f. Peltereaui (à laquelle Sarnari l'avait primitivement rattachée).
L'absence du pigment granulaire des Heterophyllae est aussi intéressante ; On pourrait penser a priori que cette espèce a pour synonyme la R. chloroxantha Blum, puisque cet auteur la place dans le même groupe que cyanoxantha, mais la spore est trop différente par sa taille et son ornementation, et surtout les indications données sur la cuticule montrent à l'évidence, qu'il ne s'agit pas d'une Indolentinae; la réaction au FeSO4 passe d'ailleurs à un orangé pâle au bout de quelques minutes. Ce champignon est sans doute une Piperinae douce du côté d'atropurpurea; un bon dessin de l'épicutis eût permis de déterminer sa position.
- Commentaires de Sarnari, loc. cit. : Espèce moyenne ou grosse. Chapeau souvent lobé, irrégulier, flexueux, assez épais, uniquement verte, surtout vers olive, mais clair ou foncé, puis se décolorant, tendant par places vers un bistre ochracé, à cuticule séparable, rugueuse, veinée radialement, non brillante. Stipe plus ou moins robuste, blanc, lisse. Chair douce; réaction faible ou très faible à la teinture de Gaïac, presque nulle au FeSO4, puis tendant au bout de quelques minutes vers un orange léger. Lamelles plus espacées que chez cyanoxantha et surtout nettement friables, cassantes, parfois presque décurrentes, assez épaisses, plus ou moins larges, blanches. Sporée blanche. Spores assez grosse, 8-9-(10) µm, avec de petites épines bien visibles, reliées par un réseau dense et complet surtout fait de lignes reliantes fines, plus rarement un peu épaisses, mais sans crêtes manifestes, comme chez certaines atropurpurea. Cuticule avec hyphes cylindracées larges de 3-4 µm, et des dermatocystides réagissant nettement aux réactifs, fortement clavulées vers leur extrémité jusqu'à 10 µm - Sous feuillus
Date de création : 15/01/2009 - Rémi Péan
Dernière modification : 07/01/2020 - Daniel Guez
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Russula kansaiensis Hongo 1979Russule du Kansaï, Russule fillette (ヒナベニタケ)
- Basidiomycota / Homobasidiomycetes / Russulales / Russulaceae
- Réaction au sulfate de fer :Vert
- Réaction au phénol :Banale
- Sporée crème pâle. Spores 7,5-9,5 x 6-7,5 µm, largement ellipsoïdes, échinulées. Pleurocystides 40-47 x 8,5-14 µm, clavées et mucronées au sommet. Cheilocystides 30-37 x 7-12 µm, en grand nombres, semblables aux pleurocystides; Cuticule d'hyphes filamentiformes, gélifiée, dermatocystides intriquées.
- Habitat : Sous feuillus. Pas rare en été-début d'automne sous Castanopsis, Quercus serrata et Q. acutissima, ou bois mêlés Quercus-Pinus. Japon (Kyôto, Shiga). Signalé en Chine et en Corée (?)
- Comestibilité inconnue
- Commentaires : Évoque une petite Russula puellaris d'Europe par sa très petite taille, saveur douce, sporée crème, son chapeau vineux à tache centrale sombre et cannelé, mais sa sporée est un peu plus pâle et l'habitat plus limité aux Fagacées pénétropicaux.
Yoshimi 1983 in Trans. mycol. Soc. Japan 21, p. 497-506
Ornementation sporale des principales russules nipponnes. - Basidiomycota / Homobasidiomycetes / Russulales / Russulaceae
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