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Ki-no-ko fungi
3 août 2020

Noms Japonais de Tricholomes (41-46) par Rokuya Imazeki

IH1 pl 16 no 114 Tricholoma ustale

41.  Tricholoma albobrunneum (Pers.: Fr.) P. Kummer.松湿地、マツシメジ、 Matsu-shimeji. Shimédji du Pin. cf. Noms recouvrant des groupes d'espèces.

  • Miné-kosaji [Yamagata] 峰越さじ、ミネコサジ. Incapable de franchir une colline (sans déféquer).
  • Rokurobei-goroshi [Yamagata]. ろくろ米殺し、ロクロベイゴロシ、meurtre de Rokurobei. Rokurobei est le nom d'un personnage, sans doute la victime d'un empoisonnement par ce champignon.
  • Tani-kosaji [Yamagata].谷越さじ、タニコサジ. Incapable de franchir une vallée (allusion au besoin impérieux de la diarrhée).

Ce champignon, commun dans les pinèdes, provoque des diarrhées mais n’est pas mortel. Les noms locaux Mine-kosaji et tani-kosaji réfèrent au tourment de ceux qui, les ayant consommés sur place, n'ont pas le temps de redescendre la colline ou de franchir la vallée pour rejoindre leur domicile, avant d’être terrassés par une diarrhée sévère.

Tricholoma ustale Marchand 882Photos ci-contre in André Marchand : Tricholoma ustale (haut) et sa var. rufoaurantiacum Marchand 883 (bas)

 

Tricholoma ustale var rufoaurantiacum Marchand 883

NDT. T. albobrunneum est un nomen ambigum. Au Japon aussi il a été souvent confondu avec T. ustale ( kaki-shimeji )
Comparaison avec fracticum (batschii) in BGMB 44. 1: 26. T. batschii aurait le chapeau visqueux et une couleur uniforme, une chair plus amère, une zone pseudoannulaire pérenne.
Au contraire, striatum est plus sec sur le chapeau qui est décoloré et comme strié, et la zone annulaire évanescente.
R. Courtecuisse ME 03. 2002 :
T. albobrunneum a été diversement interprété mais on admet maintenant qu'il correspond ("ss. auct. p.p. max.") à Tricholoma striatum (J. C. Schaeffer --> Quélet) Saccardo.

 Tricholoma album_1986_1013mont

Tricholoma album tsunokakushi 42. Tricholoma album (Fries) Quélet. 白湿地、シロシメジ、Shiro-shimeji = Shimédji blanc. Voir à « Shiméji » dans les noms couvrant des groupes d’espèces.

  • Nunobiki [Yamagata] 布引、ヌノビキ : comme du linge étendu en ligne sur le sol, ou comme une procession de personnes marchant en file indienne.

  • Shiba-kaburi [Nagano, Tochigi] 芝被り、シバカブリ : recouvert d’herbe ou avec de l’herbe sur le chapeau.

 

43. Tricholoma flavovirens (Pers.: Fr.) Lund.ss. auct. non Fr.sec Kreisel, [T. equestre (Linnaeus : Fries) Kummer ]

Tricholoma equestre flavovirens IOH 78-79

Tricholoma equestre flavovirens 2 IOH 78-79

Ki-shimeji, 黄湿地、キシメジ : Shimédji jaune.

  •  Ki-daké [Hyôgo, Niigata]、黄茸、キダケ : Champignon jaune.

  • Kin-komoro [Akita], 金こもろ、キンコモロ : Tricholome d'or. Dans le département d'Akita, Komoro désigne les tricholomes au sens large.
  • Kin-také [Fukuoka, Kumamoto]、金茸、キンタケ : Champignon d'or.
  • Shimo-daké [Shimané], 霜茸、シモダケ : Champignon des gelées, ainsi nommé car il pousse en fin d'automne.
  • Shimo-furi [Wakayama]、霜降り、シモフリ : Pluie verglaçante.

Tricholoma matsutake Hongo Tsuguo

Imazeki, Rokuya & Hongō, Tsuguo. (1957). 原色日本菌類図鑑 - Genshoku Nihon Kinrui Zukan [Atlas en couleur des champignons du Japon], Vol. 1, 181 pp., Ōsaka; Hoikusha Publishing Co., Ltd. (ISBN 458630023X) [PLATE 9]

44. Tricholoma matsu-také (S. Itô et Imai) Singer, Armillaria m. S. Itô et Imai
Matsu-také, 松茸,マツタケ, Champignon du Pin.

Le nom de Matsu-také est en usage dans tout l'archipel pour désigner le célèbre tricholome (dont le parfum enivre les Japonais au même titre que la truffe noble d'Europe pour les Européens), sans être concurrencé par un nom vernaculaire ou régional, à une seule exception près : on lui dit Naba dans le département de Nara. Nous avons signalé plus haut ce terme "naba" comme un des sept noms désignant les champignons en général, en usage dans plusieurs régions au sud de Hondo et Kyushu. Il est associé aux racines de divers Pins, notamment Pinus densiflora Sieb. et Zucc. (Aka-matsu, le "pin rouge"), un des arbres les plus communs au Japon, sur sols granitiques, quartz-porphyre, quartzite et roche cornéenne. De telles forêts à matsutaké sont bien plus lucratives que la valeur marchande du bois d'Akamatsu.

L'abondance de ses poussées, sa grande taille et son parfum suave, aromatique, exerce sur tous les Japonais une fascination qui alimente une frénésie automnale de "parties de chasse au matsu-také" (松茸狩り Matsutaké kari), avec barbecues pour le déguster in situ.

 

  • マツタケに近縁の菌としては,同じくマツ林に生える次のマツタクモドキのほか.Commes espèces très proches du matsutaké, également sous les pins : Tricholoma robustum (Alb. et Schw. : Fr.) Ricken [matsutake-modoki]

  • 広葉樹林に生えるものとして,京都府船井那及びその近辺に産するニタリ (方言), Nitari, dans les bois de feuillus マツタケモドキ Tricholoma robustum (シメジ科)ニタリ

  • 京都府相棄耶及び高知県や官崎県の一部のサマツ(方言),青森県津軽半島のパカマツタケなどがある。以上のうち,ニタリバカマツタケはマツタケ同様の高い香りがあるが,マツタケモドキやサマツには香りがない.いずれも貧用となるが,中でも サマツはマツダケより1ケ月程早く発生するので,大阪あたりの市場へ出されるという.Tricholoma colossus (Fr.) Quél. [MB#154603]

  • 最近マツタケを欧州の T. caligatum (Viv.)Ricken と同一とみなす学者もあるが,これについては なお検討を要する.他の近緑種の学名は今のところ末決定である.

  • En tant qu'espèce qui pousse dans les forêts latifoliées, il existe des nitari (dialecte) dans et autour de Funaina, dans la préfecture de Kyoto, Souya Yayoi et quelques pins dans les préfectures de Kochi et Kanzaki, et des champignons baka-matsutaké dans la péninsule de Tsugaru, préfecture d'Aomori. Il y a. Parmi ce qui précède, Nitari et Baka-matsutaké ont le même parfum élevé que Matsutaké, mais Matsutaké-modoki et Satsuma n'ont pas d'odeur. Tous sont pauvres, mais comme les pins apparaissent environ un mois plus tôt que le Matsutaké, ils seraient mis sur le marché autour d'Osaka... Faute de grives...

  • Depuis les années 1970, certains auteurs considèrent que le Matsutake est conspecifique au T. caligatum européen (Viv.) Ricken, mais cela nécessite une étude plus approfondie. Les noms scientifiques d'autres espèces presque vertes sont actuellement définitifs.

傘は径8-20cm,時に30cm に達することがある,最初球形,成長してまんじゆう形となり,更に扇平となる,表面には淡黄褐色ないしクリ褐色の繊維状鱗片があり, 古くなれば黒褐色となり,放射状に裂けて白色の部分をあらわすことがある,縁部は はじめ内方に巻き,茎の上部と綿毛状の膜をもってつらなっている;

  • Chapeau de 8 à 20 cm de diamètre, atteignant parfois 30 cm, initialement sphérique, devenant convexe avant de s'étaler en éventail. La surface est revêtue d'écailles fibrilleuses brun jaunâtre pâle ou brun châtain pouvant noircir (brun noir) avec l'âge et se fendre radialement pour laisser apparaître ça et là la chair blanche sous-jacente. La marge du chapeau est enroulée vers l'intérieur, avec des restes de voile accrochés à la partie supérieure du stipe et à la membrane pelucheuse;

  • 肉は白色,鰍密, 特有の香気がある;ヒダは白色,密,茎に湾生する;
  • 茎は10 ~ 20 x 1. 5 ~3cm(巨大 なものでは長さ30cmに及ぶ),円柱状,上下同径又は上方にやや細まり,中実,表面 はツバより上は白く,下部は傘と同様の褐色繊維質の鱗被を有する;ツバは綿毛状, 永存性;
  • 胞子は広ダ円形,6. 5 ~7. 5 x 4. 5 ~ 6.5µ。秋季時に梅雨季,主としてアカマ ツ林内地上に群生し,往々菌輪(fairy ring)を作る。食。分布:日本(全土)。(写真 IV, 19参照)
  • Chair blanche, ferme, exhalant une odeur caractéristique. Lames blanches, serrées, échancrées à l'insertion sur le pied.

  • Stipe 10-20 x 1,5-3 cm (les spécimens géants atteignent jusqu'à 30 cm de long), massif, d'épaisseur égale ou légèrement atténué vers le haut, solide, la surface est blanche au-dessus de l'anneau, la partie inférieure engainée dans une armille fibrilleuse brune semblable à celle du chapeau; anneau tendre, persistant;

  • les spores largement circulaires, 6,5 ~ 7,5 x 4,5 à 6,5 µ. Pendant la saison des pluies (juin), ils colonisent principalement la litière des forêts de pins rouges du Japon en formant souvent des ronds de fées. Comestible réputé. Distribution: Japon (toutes régions). (Voir photo IV, 19)

  • マツタケは通常アカマツ林に多いが,時にはエゾマツ,ジラビソ,ツガ,クロマツなどの林にも生ずる。
  • Le T. matsutake vient le plus fréquemment dans les bois de Pinus densiflora [akamatsu], mais aussi occasionnellement sous Picea jezoensis, [ezomatsu], Abies veitchii [shirabiso],Tsuga sieboldii [tsuga] et Pinus thunbergii [kuromatsu, pin noir du Japon], etc.

    本菌の菌糸は生きたこれらの樹種の細根にまといついて,いわゆる外生菌根として生育している。Les hyphes de ce champignon adhèrent aux radicelles de ces espèces d'arbres vivants et développent des ectomycorhizes.
  • マツタケに近縁の菌としては,同じくマツ林に生える次のマツタクモドキのほか.

  • Des espèces très proches du matsutaké, venant également sous les pins : Tricholoma robustum (Alb. et Schw. : Fr.) Ricken [matsutake-modoki]
  • 広葉樹林に生えるもの として,京都府船井郡及びその近辺に産するニタリケはマツ タケ同様の高い香りがあるが,マツタケモドキやサマツには香りがない。 et les Samatsu qui poussent dans les forêts de feuillus de Funai-gun, dans la préfecture de Kyoto et ses environs ont le même arôme élevé que les champignons matsutake. Mais le matsutaké-modoki n'a pas de parfum. いずれも食用となるが,中でも サマツはマツタケより1 ケ月程早く発生するの-C, 大阪あたりの市場へ出されるという。 最近マツタケを欧州の T. calligatum (Viv.) Ricken と同一とみなす学者もあるが,これについては なお検討を要する。他の近縁種の学名は今のところ末決定である

Les deux sont comestibles, mais les Samatsu apparaissent environ un mois plus tôt que les Matsutakés et seraient mis sur le marché autour d'Osaka.

Récemment, certains chercheurs considèrent que Matsutake est conspécifique à T. calligatum (Viv.) Ricken en Europe, mais cela nécessite une étude plus approfondie. Les noms scientifiques d'autres espèces étroitement apparentées sont actuellement indécis.

 

  • Tricholoma caligatum 1983 10 RC Azema (mont)

 

L'abondance de ses poussées, sa grande taille et son parfum suave, aromatique, exerce sur tous les Japonais une fascination qui alimente une frénésie automnale de "parties de chasse au matsu-také" (松茸狩り Matsutaké kari), avec barbecues pour le déguster in situ.

Tricholoma caligatum Marchand 895_0001

Tricholoma caligatum Md 895_0002

Tricholoma caligatum Md 895_0004

Tricholoma caligatum Md 895_0003

Tricholoma nauseosum (Italie)Tricholoma nauseosum (récolte Italienne)

 

Tricholoma nauseosum (récolte Italienne)

Armillaria goliath (Fr.) Lund. & Nannf.
Tricholoma caligatum var. nauseosum (A. Blytt) Bon, Documents Mycologiques 20 (no. 78): 38 (1990)
Nom actuel:  Tricholoma nauseosum (A. Blytt) Kytöv. 1989, Karstenia 28(2): 69 (1989) [1988]
? T. matsutake (S. Ito & Imai) Sing.;
T. caligatum var. matsutake (Ito. & Imai) Guez, ad. int

Pilat a prétendu, sans avoir jamais mis les pieds au Japon, que ce champignon japonais était impossible à distinguer du banal Tricholoma caligatum d'Europe. [Marcel Bon, avec qui nous avons échangé quelques courriers à ce sujet, le synonymise malicieusement à la variété nauseosum de caligatum qu'il a ressuscité à l'occasion. N'était votre dépit, Messieurs, à l'instar du palmarès des truffes en Europe, les caractères organoleptiques et l'aspect gastronomique ethnologique indiquent une spécificité toute japonaise NDT].

Nous avons résumé notre compilation pour Wikipédia :

Matsu-také3 est le nom de l'espèce en japonais natif (マツタケ (松茸)?), signifiant champignon du pin, en usage dans tout l'archipel pour désigner le célèbre tricholome dont le parfum enivre les Japonais au même titre que la truffe noble les Européens, sans être concurrencé par un nom vernaculaire ou régional4. Il est associé aux racines de divers Pins, notamment Pinus densiflora Sieb. et Zucc. (Aka-matsu), un des arbres les plus communs au Japon, sur sols granitiques, quartz-porphyre, quartzite et roche cornéenne. De telles forêts à matsutaké sont bien plus lucratives que la valeur marchande du bois d'Akamatsu.

L'abondance de ses poussées, sa grande taille et son parfum suave, aromatique, exerce sur tous les Japonais une fascination qui alimente une frénésie automnale de "parties de chasse au matsu-také" (松茸狩り Matsutaké kari), avec barbecues pour le déguster in situ. C'est sans doute le plus prisé des champignons dans la civilisation et la gastronomie japonaise où il arrive en tête devant la truffe du Périgord et du Piémont, caractérisé par son parfum sui generis, à la fois "suave et capiteux", fixé par la tradition (textes anciens, proverbes, figuré par des statuaires de l'époque yayoi, etc...)[citation nécessaire]. Son nom en chinois : 鲍鱼菇 ; pinyin : bàoyúgū ; litt. « champignon ormier » ou encore chinois : 松菌 ; pinyin : sōngjūn ; litt. « bactérie des pins ».

Il a été décrit comme un Armillaire nouveau pour la science par les mycologues japonais S. Ito et S. Imai en 1925. Au sens strict, il a une prédilection pour les pinèdes à Pinus densiflora, et est donc rare hors du Japon, de Corée et de Chine. Il est d'ailleurs assez peu consommé dans le reste du monde, excepté pour la vente aux restaurants japonais de la planète. En Europe et bassin méditerranéen, il est souvent confondu avec Tricholoma caligatum ou sa variété nauseosum, mais cette espèce est donnée parfois comme amère, médiocre comestible, voire nauséabonde! Il existe de nombreuses formes écologiques et organoleptiques, plus ou moins savoureuses selon l'habitat et l'hôte. Il est également consommé par les sangliers, les ours, les cerfs, les élans.

Distribution

On le trouve principalement au Japon où il a été décrit par S. Ito et S. Imai, dans le genre Armillaria en raison de son pied chaussé très haut dans une armille engainante, avant d'être transféré dans le genre Tricholoma. par le mycologue allemand Rolf Singer en 1943. Il est activement recherché dans la région autonome du Guangxi et la province du Yunan, dans le Sud de la Chine.[citation nécessaire].

L'appât du gain aidant, on croit le retrouver également en Europe du Sud, Afrique du Nord (Maroc) et de plus en plus dans certaines régions froides telles que la Scandinavie, la Jamésie (Québec, Canada), dans l'État de l'Oregon au nord-ouest des États-Unis, mais ces sosies de treizième zone n'atteignent pas 10% de la valeur du véritable matsou-také de Nagano ou de Saijô. Il en va de même pour des espèces japonaises très proches comme le Tricholoma baka matsutake5.

Synonymie et ressemblants

Armillaria caligata (Viv.) Gillet, Hyménomycètes (Alençon): 79 (1874)

Sphaerocephalus caligatus (Viv.) Raithelh. [as 'caligatum'], Metrodiana 8(2-3): 52 (1979)

Tricholoma caligatum (Barla) Bon

Tricholoma caligatum (Viv.) Ricken, Ricken 1914, Die Blätterpilze p.331; parfois cité "Tricholoma caligatum (Viv. : Fr.) Ricken"

Tricholoma caligatum (Viv.) Bres., cité in Lindau and Ulbrich 1928, Kryptogamenflora für Anfänger p. 351.

Tricholoma caligatum (Viv.) Maire, Maire 1933, Publ. Junta Cienc. Nat. Barcelona, Treb. Mus. Cienc. Nat. Barcelona XV nr. 2 p.80, original non vu, cité in IFP 1932-35, p. 238, binôme superflu.

NON Armillaria caligata (Viv.) Gillet sensu Hariot & Pat., Hariot and Patouillard 1902, Bull. Mus. Hist. Nat. 8:132; fide Scott Redhead (Pers. Comm.) qui est un nom mal appliqué car Hariot et Patouillard ont basé leur description sur un exemplaire acheté dans un marché.

= Armillaria matsutake S.Ito & S.Imai, q.v., fide Ito and Imai 1925, Bot. Mag. Tokyo 39:327, who cited this as "Armillaria caligata Har. & Pat.," as did Kytövuori 1988 (1989), Karstenia 28(2):69. Thus the synonymy of T. matsutake with T. caligatum est basé sur une un nom mal appliqué T. caligatum. fide Bon 1984, Encyclopedia Mycologique 36: 275; fide Riva 1988, Fungi Europaei: Tricholoma p. 400, Tricholoma matsutake q.v. identique à T. caligatum, mais la base de la synonymie proposée by ces auteurs est inconnue.

Prix exorbitants et fragilité de la ressource

Comme la truffe dans la gastronomie italienne et française, le champignon ecto-mycorhizien du pin rouge au Japon, le « véritable » matsutaké, est une ressource pécuniaire très importante, mais aléatoire et fragile, ayant déjà souffert de la désertion des campagnes au début du XXe siècle, dû dans un premier temps au défaut d'entretien et de fréquentation des pinèdes, à l'amoncellement des aiguilles et au recul du ramassage du bois de chauffage, qui a favorisé les parasites du pin. Dans un second temps, la célébrité du champignon à Tôkyo et dans les métropoles régionales, puis l'essor de la cuisine nipponne en Europe a fait exploser la demande. En Chine et en Corée, les milieux sont devenus également très convoités pour l'exportation. De véritables « campagnes de pillages » amènent parfois à la disparition pure et simple de la ressource mycologique dans lesdits milieux6.

Rien de plus fluctuant que le prix du Matsutaké "vrai" du Japon, d'une année à l'autre, en raison des typhons (orages tropicaux),  véritable roulette russe ! Le Japan Times (novembre 2010) donne une fourchette entre 20 000 et 100 000 yens le kilogramme selon les années5.

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98) Tricholoma fulvocastaneum. Hongo sp. nov. Species ex affinitate Tricholomatis matsutake.

Pileo 6-10 cm vel ultra lato, fulvo-castaneo, sericeo-fibrilloso, demum squamoso;
Lame
llis albis, demum sordides-centibus; stipite solido, deorsum attenuato, infra annulum pileo concolore, supra annulum albo;
carne alba, odore subnullo, sporis late ellipsoideis vel subglobosis, 6-7 x4.4-5.2μm. -In silvis frondosis.


Pileus
6-10 cm or more broad, hemiglobose, then convex to broadly convex, finally plane or obtusely umbonate; surface dry,tawny'.',russet",mikado brown", chestnut brown", orbay", often somewhat paler toward the margin, appressed fibrillose, often cracked into large or small appressed, denticulate scales, especially near the center, margin incurved and with cinnamon " tocinnamon-buff " woolly veil when young. Lamellae sinuate or adnexed, white then cremeous, stained with brown when old, moderately crowded (L=110-125), edge somewhat eroded, thin, 5-10 mm wide. Stipe 6-10.5 cm long, 1.8-2.5 cm thick, rather abruptly attenuated at the base (nearly obconic when young), white and subpruinose above the annulus,  covered with concolorous appressed fibrous scales below the annulus, solid. Annulus submembranous, rarely cortinate, superior, subpersistent, whitish inside, subconcolorous outside (or both sides ochry). Flesh white, thick, less firmer than that of T. matsutake, taste mild, odor slight (without peculiar smell like that of T. matsutake). Spores white in mass, hyaline under the microscope, broadly ellipsoid, smooth, non-amyloid, 6-7 X 4.4-5.2μm (or 6-8 x 4.5-5 µm.) ; basidia four-spored; cheilo- and pleurocystidia not differentiated; gill-trama of subparallel non-amyloid hyphae; pileus-trama homogeneous, non-amyloid. Hab. Gregarious, on the ground in frondose woods (especially in woods of Quercus serrata, Castanopsis cuspidata var. sieboldii etc.), Shimokawaguchi, Tosa-Shimizu-city, Kochi-Pref., Sept. 25, 1953 (M. Hamada); Minamiyamashiro-mura, Kyoto-Pref." Sept. 30, 1954 (・type) Distr. Endemic (Kyoto, Kδchi, Miyazaki, Kagoshima-Amami Isls.). The present fungus is very closely related to T. matsutake, but differs distinctly in the fulvous-castaneous color, in the tapered base of the stem, in lacking strong peculiar smell as well as in occurring in frondose woods. In addition, T. fulvo-castaneum fruits earlier than T. matsutake two to four weeks and often appears in markets in Osaka and
Nase.

IH1 pl 146- 103 Tricholoma muscarium

45. Tricholoma muscarium Kawamura
Haé-tori-shiméji, 蠅取り湿地, ハエトリシメジ, Tricholome attrape-mouches. Voir plus haut "Shiméji" comme nom supra-spécifique.

  • Haï-korobashi [Yamagata]. 蠅転ばし、 ハイコロバシ, "Tombeur de mouches". Haï est une variante commune de Haé, la mouche.
  • Haï-koroshi-také [Yamagata]. 蠅殺し茸、 ハイコロバシ, "Champignon Tueur de mouches".
  • Haïtori-daké [Nagano]. Haïtori-kinoko [Akita], 蠅取り茸、 ハイトリタケ "Champignon attrape-mouches".

Cette espèce qui semble endémique du Japon où elle est commune dans la zone nord est réputée pour sa saveur excellente, aussi bien que pour ses effets stuporeux sur les mouches, dont nous avons déjà parlé sous Amanita muscaria. C'est un comestible apprécié par les récolteurs amateurs.

 

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