Flammulaster, Tubaria et ressemblants

Flammulaster Earle Bulletin of the New York Botanical Garden 5: 435 (1909)
Synonymes : Phæomarasmius, Flocculina, Naucoria

Stipités, non pleurotoïdes.
Mycéno-collybioïdes (ou collybio-naucorioïdes pour Bon), de petite taille, lames adnées échancrées, revêtement granuleux ou ponctué, sec.

Environ 20 espèces. CD 1231-1232; CD:47;

Cortinariaceae, Agaricales, Agaricomycetidae, Basidiomycetes, Basidiomycota
Type : Flammulaster carpophilus (Fr.) Earle (1909)

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Tubaria (W.G.Smith) Gillet CD:47 +348, DM 84:4, 54;

 Stipités, non pleurotoïdes, Collybioïdes ou mycénoïdes, lames subdécurrentes à décurrentes. Revêtement fibrilleux, parfois un peu tomenteux, en général sec. Environ 15 espèces. Type : Agaricus furfuraceus  Pers. : Fr., CD 1233-1237.
Section Tubaria : Lames vite rouillées ou brun fauve. Spores elliptiques ou cylindracées ou à membrane épaisse et colorée.
Section Pallidosporae : Lames longtemps pâles ou jaunâtre. Spores à membrane mince ou peu pigmentée, rarement subtilement verruqueuses, généralement en amande ou ovoïdes à sommet subaigu ou ogival.

Un primordium en Forêt de Saint-Germain-en-Laye
Floccularia muricata 1986 0830

Flammulaster muricatus (Fr. : Fr.)Watling

Synonyme : Naucoria muricata Fr. : Fr. Romagnesi

 : Floccularia wieslandri Fr. Kühn. et Romagn. sensu K. & R.

 : Flammula muricata Fr. : Fr. Nath-W. non sensu Lund. & N.

: Phaeomarasmius muricatus Fr. : Fr. Romagnesi

Comestibilité : Sans valeur culinaire

 saprophyte lignicole

Habitat : Sur bois pourri, souches et branches de Fagacées, surtout de hêtres.

Tubaria furfuracea (2 exemplaires)
1990 0312 Mihara Nuta Higashi (chez Kagawa San)
vus cheilocystides et spores conformes

Tubaire de Romagnesi

Chapeau : de 1 à 2,5 cm, convexe devenant plan convexe puis plan, à marge finement appendiculée à l'état juvénile et longuement striée par transparence quand il fait humide, hygrophane à cuticule finement squamuleuse de blanchâtre sur un fond roux fauve à roux orangé pâlissant fortement en atmosphère sèche

http://mycorance.free.fr

 Tubaria romagnesiana Arnolds 1982
Diagnose princeps :Biblthca Mycol. 90: 460 (1982)
Synonymes: T. pellucida (Bulliard) Fr. ss. Rick., Lge., Romagn., Bon...; T. furfuracea ss. Moser.;

Ref: Romagn. in RM 5 : 41; CD 1235; DM 84: 57; Icon. : * Cetto. 916; Maublanc 47; Ricken 59-7;

Non comestible  

Notes: Herbe, débris végétaux plus ou moins enfouis. Automnal.
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Voici la photo d'une récolte de Tubaria qui me laisse perplexe, parce qu'elle me semble intermédiaire entre T. hiemalis d'une part, et T. romagnesiana ou segestria d'autre part. ( si j'en crois l'Index Fungorum,T. segestria n'existe pas, ce qui pourrait me simplifier la tâche ;o)).
 
dans l'herbe d'un jardin orné d'arbustes non identifiés.
 Tubaria romagnesiana (P Laine)

Les plus grands spécimens n'arrivaient pas à 3 cm de diamètre. Les chapeaux sont, on le voit, nettement striés, et n'ont pas gardé trace du voile, même les jeunes individus. Les lames sont peu serrées. Le revêtement s'est par ailleurs avéré nettement hygrophane.
 
- Les spores font 6,5-8 x4-5 ? ( moyenne : 7,22 x 4,34 - Q = 1,66). (spores tombées sur le stipe)
- les cheilos sont nettement capitées, courtes, 20-40 µm et élancées ( cf. photo message suivant)
- les caulos sont identiques au cheilos, également abondantes ( cf. photo message suivant)
- les hyphes de la trame ne sont ni vraiment grêles, mais pas larges non plus, à savoir oscillant entre 6 et 13 ? de large...
 
Les mesures sporales semblent disqualifier hiemalis, mais c'est en théorie la seule du groupe à posséder des cystides capitées. La largeur des hyphes de la trame nous orienterait plutôt vers romagnesiana (?), mais l'absence de flocons vélaires irait dans le sens de l'hypothèse segestria...
 
Qu'en est-il aujourd'hui des éventuelles synonymies dans ce groupe ?
Merci d'avance Patrice Lainé
 
PS : une photo-composition de la micro suit...
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Pour en revenir à cette récolte, il s'agit bien de T. romagnesiana. A ce stade le voile a disparu, les spécimens sont bien adultes et ont été visiblement lessivés par la pluie, rien d'anormal à ce que le voile ait disparu ; l'âge avancé peut aussi être responsable de la fortle proportion de cystides capitées.
La forme des spores exclut radicalement T. hiemalis et T. furfuracea à mon avis. Le chapeau strié et lisse exclut T. segestria au sens de Romagnesi. Amitiés, Pierre-Arthur
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Voici la micro promise :
 - 1 grad = 1µm
-  Les cheilos sont sur les photos en bas à gauche, et à l'extrême droite, les autres cystides sont des caulocystides.
Patrice lainé

Tubaria romagnesiana (Yves Deneyer) 1

Photo D. Guez: Tubaria autochtona 1987 0831_DRG (leg SMF) Flore Analytique de Kühner et Romagnesi page 238
Lames longtemps d'un joli jaune (ocracé tirant sur le citrin, le chamois ou le jaune d'oeuf).
Stipe blanc, blanchâtre ou blanc-miel, flexueux.
Chapeau 0,5- 2 cm, non hygrophane, très opaque, de couleurs sales et claires : chamois-ocracé ou brunâtre au disque, plus pâle aux bords.
Spores 4,5-7,5 x 2,5-5 µm, subtilement ponctuées-ruguleuses.
Sous les aubépines (Crataegus). Icone de Lange 127 C

Tubaria autochtona (Berk. & Boome) Sacc.  
Synonymes: ? T. dispersa  (Pers.) Singer (cheilos absentes selon Bon);
Ref: DM 84: 54; DM 27-28: 79; RM 55: 32;
* CD 1233; Bon 247; Cooke 531 (514-B); Lge 127-C; Ph 158; DM 84 pl. 1-E;  Cetto 2226 (dispersa?);
Non comestible  
Notes: Aubépines (Crataegus), autres rosacées frutescentes (Cotoneaster, Pyrancantha etc.)

Tubaria furfuracea 1986 0413 (2) Bois de Seugy (95)

Tubaria pallidospora J.E. Lange  parfois considéré comme variété de conspersa...

Ref:  CD 1234; DM 84: 55; * Lge 128-A;

Non comestible  Type de section. Débris de graminées sous feuillus