7 octobre 2018
Psilocybe à pied argenté, Paresthésiant de l'ombre (ヒカゲシビレタケ)
Psilocybe argentipes K. Yokoyama (1976)
Psilocybe à pied argenté, Paresthésiant de l'ombre (ヒカゲシビレタケ)
- Basidiomycota / Agaricomycetes / Agaricales / Strophariaceae
Psilocybe argentipes K. Yokoyama (1976) , Transactions of the mycological Society of Japan, 17(3-4), p. 349
- Chapeau : 2,5 - 5 cm de diamètre, d'abord conique ou campanulé, puis convexe en s'étalant à maturité. Un umbo bien délimité ( élévation circulaire en forme de téton) est typiquement présent. Le revêtement est brun châtain par temps humide mais le champignon étant hygrophane, il s'éclaircit en séchant et montre des tons brun plus pâle.
Comme la plupart des autres espèces contenant de la psilocybine, il se tache de bleu à la manipulation et dans les blessures. La marge est involutée chez les jeunes, irrégulièrement lobée à ondulée. Des fragments de voile partiel appendiculés à la marge sont parfois visibles dans la jeunesse.
- Stipe : 6 - 8 cm x 0,2 - 0,4 cm, cylindrique sauf à la base brusquement élargie par la présence de rhizomorphes jaunâtres. D'abord blanchâtre, peu à peu jaunissant, puis brunâtre à brun rougeâtre. Il peut conserver des fragments vélaires sur les deux tiers inférieurs.
- Sporée brun-violacé foncé, plus ou moins ellipsoïdes, 6,5 – 7,5 x 9,5 x 3,3 – 4,4 µm. Basides 4-spores. Pleurocystides absentes, cheilocystides 13 – 25 x 5 –8 µm.
- Écologie : vient en groupe ou fasciculés sur les sols riches en débris ligneux. Affinité notable pour Cryptomeria japonica, Quercus glauca et Pinus taeda. Japon (Kyôto, Ôsaka, Shiga, Saitama, Niigata et Miyagi)
- Toxique
- Références bibliographiques IOH no. 357 ; Tohoku Journ. Exp. P Med. 1986 Jan. 148(1):73-8 : Poisoning by hallucinogenic mushroom hikage-shibire take (Psilocybe argentipes K. Yokoyama) indigenous to Japan. Musha M, Ishii A, Tanaka F, Kusano G. ;
- Commentaires : Présence confirmée de substances hallucinogènes : psilocybine et psilocine, à concentration très variable selon les récoltes, de 0.003% à 0.55%. Présence de stéroïdes fongiques (ergostérol et ergostérol peroxydes). Plusieurs intoxications à Miyagi entre 1980–84, on a décrit une anxiété et panique chez tous les intoxiqués, parfois précédée d'une phase euphorique. Les altérations de la conscience sont fréquentes, ébriété majeure, sommeil prolongé et état stuporeux avec amnésie.
Date de création : 21/12/2017 - Daniel Guez
Dernière modification : 17/11/2018 - Daniel Guez
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