Quéletia mirabilis ... Qu'elle est admirable オニノケヤリタケ

Malgré son nom mirobolant, tonitruant, ce champignon n'a de remarquable que sa rareté (venant de tan en tan) et sa laideur relative, quand il « chie dans les copeaux ».

Un peu d'histoire... depuis la trouvaille du pasteur Perdrizet à Sochaux, le genre dédié à Lucien Quélet (Jura), par le Maître suédois de la Mycologie mondiale,  Fries, puis rarement retrouvée, Lloyd, Dumée...

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Description de Quélet dans Les Champignons du Jura et des Vosges, p. 366

QUELETIA Fr.

Péridium simple et dépourvu d'orifice, séparable du stipe formé dans un dédoublement de sa base.
Capillitium fugace, court, simple ou bifurqué.
Spore sphérique, verruqueuse.
Hypogé-émergent.

Queletia mirabilis Fr. (A. S. de Stockholm, 1871. t. IV.).
Blanc puis fuligineux.
Stipe fibro-charnu, villeux (1-2 déc.), ruptile en lanières enroulées.
Péridium globuleux (3-4 c.) membraneux, glabrescent-villeux, fragile, hypogé puis aérien par l'allongement rapide du stipe, bientôt détaché, tombé et ouvert en éclats.

Glèbe charnue et blanche, puis pulvérulente et brique-safrané. Spore (0,01-0,015) jaune, à apicule court.

Été. En grands cercles dans la vieille tanne, après les pluies d'orage (*).

Cette espèce encore unique d'un genre nouveau, trouvée au Pont de Sochaux par le pasteur Perdrizet de Vandoncourt, grand ami de l'histoire naturelle, a été publiée dans les actes de l'Académie des Sciences de Stockholm, en 1870, par les soins du professeur Fries.

Une figure (N° 8) est donnée avec une spore à la page 430.

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Note : Quélet donne des spores de 10-15 µm, ce qui dépasse largement les dimensions données par Lloyd et Dumée. Les mensurations des récoltes ariégeoises de Jean Mornand sont plus proches de celles de Quélet.

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Lucien Quélet. Les Champignons du Jura et des Vosges, p.236

Queletia mirabilis Fr.--D'abord blanc puis rouille ou fuligineux. Intérieur blanc puis jn. ri.
P. avec lanières beiges. -- Dans le Jura, les Vosges, le Midi (très rare). E.-

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DÉCOUVERTE D'UNE RARETÉ MYCOLOGIQUE. [BSMF 1906]

M. Victor Dupain a trouvé dans le cours de la présente année (1906) le rare Queletia mirabilis. 

Un exposé détaillé, en anglais, de l'histoire de ce Champignon a été donné à la page 185 des Mycological Notes. Comme en Europe, le Queletia n'a été vu qu'en France, un résumé en français de son histoire pourra intéresser les lecteurs étrangers. II fut d'abord recueilli au Pont de Sochaux (Doubs) par Perdrizet de Vaudoncourt, et communiqué 

à Quélet qui 1'envoya à Fries, lequel le décrivit et lui donna son nom. 

II fut recueilli depuis par A. Le Breton en 1884 à Saint-Saëns (Seine-Inférieure) sous un gros tas de tan. 

II vient d'être trouvé par M. Dupain dans son jardin à la Mothe-Saint-Heray (Deux-Sèvres) et encore sur un tas de tan. 

C'est la troisième fois seulement que cette plante a été trouvée en France depuis quarante ans.

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 En dehors de la France, la plante n'a été recueillie que deux fois : une fois aux États-Unis sur de vieux tan, une autre fois en Angleterre
à Kew, obtenue d'une façon adventive, de Spores envoyées des États-Unis.
Comme on le voit, presque toujours ce Champignon a été trouvé sur de vieux tans provenant de tanneries. J'incline à croire que ses
spores ont été apportées avec des peaux de 1'Amérique du Sud, bien qu'il n'ait pas encore été signalé dans cette région. Les Champignons
de la partie tempérée de 1'Amérique du Sud sont encore très peu connus. Beaucoup d'espèces "nouvelles" ont été décrites par Spegazini,
mais comme les Champignons du monde entier, les Gasteromycètes du moins, sont relativement peu nombreux et doués d'une très large
dispersion géographique, il est probable que beaucoup des "nouvelles espèces" de Spegazzini ne sont nouvelles que pour lui. Toutefois
rien de ce qu'il a décrit ne peut s'appliquer au Queletia mirabilis.

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 Dr. Wm. Herbst, Trexlertown, Pa., kindly favors me with a correction of a statement in a previous issue regarding Queletia mirabilis. He says: "The part stating the time is incorrect as occurring only once.
I collected specimens for three years in succession, 1891, 1892 and 1893, most abundantly in 1892, none having appeared after 1893. The tan bark on which they grew became very much decayed land no fresh additions were made after the tannery was abandoned."

We thank Dr. Herbst for kindly correcting us in this matter; as the impression we had from him was that he had only collected it one season.

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The Genus Queletia.

This genus consists of a single known species. It may be likened to a huge Tylostoma, having the same colored gleba, and the stipe inserted into a "socket" at the base of the peridium. 

The peridium does not have a definite mouth, but breaks irregularly after the manner of a Calvatia. 

The genus could be described in the same general terms as the genus Schizostoma, but the plants Queletia is widely different from Tylostoma in general appearance, size, etc. 

Schizostoma is a good Tylostoma save as to dehiscence.

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 QUELETIA MIRABILIS (Plate 10. also Fig. 77, page 185).

• Plants from 3 to 7 cm. in diameter, stem 8 to 15. cm. long. 

• Cortex apparently a thin, white coat that breaks up into granular particles and mostly disappears from old specimens. 

• Endoperidium firm, hard, brown, breaking open irregularly when mature. 

• Stem inserted into a "socket" at base of peridium, thick, ragged with the shreddy scales of a fibrillose cortex. 

• Gleba dark, rusty brown. 

• Capillitium light colored, subhyaline under the microscope, tubular, branched. 

• Spores globose, coarsely warted, 5-6 mic.

Monsieur Patouillard tells me "c'est peu rationnel" to include in the same tribe Chlamydopus and Dictyocephalos, which have permanent basidia, with Tylostoma, etc., the basidia of which 
are quite different, and he is probably right. As Ions, however, as the basidia of so few "puff balls" are known, I can not consider it practicable 
to make them the basis of classification in these plants.
This plant is one of the mysteries of the puff ball world. It is only known from four collections (all undoubtedly abventitious) , two made in France, one in England and one in the United States. 
(Cfr. Mycological Notes, pages 135, 185 and 217.)

SPECIMENS in OUR COLLECTION.
Pennsylvania, Dr. Wm. Herbst.
France, Prof. N. Patouillard

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Queletia mirabilis  Fr. 1871
Quéletie admirable, Lance d'Ogre hirsute (オニノケヤリタケ)

• Basidiomycota / Gasteromycetes / Tulostomatales / Tulostomataceae

• Capillitium transparent à paroi épaisse 0,5 à 1µm avec double membrane, obtu, arrondi aux extrémités,
  de 6,6 à 7,5 µm de diamètre. Filaments courts et libres.

• Gléba : blanche au début, devient jaune pâle, un peu ferrugineuse. Ensuite elle se déchire, laissant apparaître une sorte de pied.

• Stipe Pouvant atteindre 9-12(15) cm de long. En s'allongeant il porte un réceptacle de 3 à 6 cm de diamètre au dessus du sol,
  de façon que les spores puissent être disséminées.

• Sporée pulvérulente, ferrugineuse et abondante. Spores sphériques, ornées de verrues, 5-7µm ,5-6,et même 8-9µ.
  Le centre de la spore est marqué par une minuscule goutte huileuse.

• Ecologie: Lié au tan ( tannerie ) Pousse également sur vielles écorces

• Références bibliographiques : IH1 869 ; IOH p. 502 ; CD 1722 ; BMBDS 119 p. 20 ; BSMF 107(3) p. (92)

• Commentaires : époque d'apparition limitée à 2 ou 3 jours, à la mi-Août. Détermination par Marianne Meyer.
  Voir l'article de R.C.Azema ( très intéressant ). Espèce très rare.  Maire et Dumée ont certainement récolté Q. mirabilis à la tannerie de "  La Tombe " 77130 . Suite à l'article de R.C. Azema, Azéma et D. Guez ont publié ensemble dans le BSMF 107(3) p.(92) une note à propos de la première récolte nipponne par S. Koyama le 3 septembre 1986, une demi-douzaine de spécimens à terre parmi les débris et copeaux d'une réserve de bois à Komoro (Nagano).

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Queletia mirabilis, a rare gasteroid species in Gran Canaria, Spain

Article (PDF Available) in Mycotaxon -Ithaca Ny- 119(1):89-94 · March 2012 with 363 Reads

DOI: 10.5248/119.89

Abstract

This paper provides the first report of a rare gasteroid taxon, Queletia mirabilis, from the Canary Islands, accompanied by color photographs of its macro-and microscopic characteristics and scanning electron micrographs of spore ornamentation and capillitium. A comparison with other similar species of Queletia and Schizostoma is also given

Queletia mirabilis, a rare gasteroid species in Gran Canaria, Spain (PDF Download Available). Available from: https://www.researchgate.net/publication/255179696_Queletia_mirabilis_a_rare_gasteroid_species_in_Gran_Canaria_Spain [accessed May 29, 2017].

https://www.researchgate.net/profile/Gabriel_Moreno/publication/255179696_Queletia_mirabilis_a_rare_gasteroid_species_in_Gran_Canaria_Spain/links/564bb47008aeab8ed5e77ec6/Queletia-mirabilis-a-rare-gasteroid-species-in-Gran-Canaria-Spain.pdf