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Ki-no-ko fungi
13 juin 2017

Russula japonica シロハツモドキ (Toxique) 毒

 

Russula japonica Hongo 1954
 
Fausse russule sans lait (シロハツモドキ)
 

Russula_japonica_1999_0917montage

 

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  • Basidiomycota / Homobasidiomycetes / Russulales / Russulaceae
  • Synonymes: R. pseudodelica ss. Hongo, non Lange
  • Chapeau : 6-14 (20)cm, convexe mais avec le centre déjà déprimé, puis en entonnoir (mais moins creusé que R. delica qui est dite "en liseron"). Surface sèche, lisse ou finement poudrée, d'abord blanc puis jaune sordide à brun sale. Marge souvent ondulée.
  • Réaction au sulfate de fer :Nulle/Subnulle. Réaction au phénol :Banale
  • Saveur Douce
  • Odeur Faible/Nulle
  • Habitat : Sous feuillus. Été-automne, pas rare en forêts tempérées à chaude et humides, formant des rond-de-fées sous divers feuillus, surtout Quercus serrata, Q. acutissima et Castanopsis cuspidata. Japon.
  • Comestibilité Toxique
  • Références bibliographiques IH1 578 ; IOH 357
  • Commentaires : C'est un sosie nippon de Russula delica, à lames extrêmement serrées et étroites, un pied toujours très court et appointi à la base(comme la R. flavispora de Blum ex Romagnesi) et chair insipide ou très légèrement amère.
    Se distingue de R. delica par:

- le diamètre du chapeau supérieur (20 cm), moins creusé et contrastant avec le pied très court
- la marge souvent festonnée-ondulée
- le serrage extrême des lames (au point de simuler une surface unie)
- des lames très étroites (1-4 mm), vite tachées d'ocre-rouille
- jamais de reflets bleuâtre dans les lames
- une sporée plus foncée, ocre, visible dans la couleur des lames à maturité.

Hongo la décrit comme espèce nouvelle en 1954, puis la synonymise à la pseudodelica de Lange en 1965. En 1982, elle retrouve son statut d'espèce endémique,

Donnée comme comestible en 1965 (Imazeki & Hongo, vol. 2 p. 193), puis la toxicité est dite "variable selon les individus" en 1989 (cf. Imazeki, Otani & Hongo p.579).
Or, en juin 2001 à Kumamoto, il a suffi à deux ramasseurs d'en goûter et de recracher un petit morceau pour souffrir pendant 10 jours d'un œdème de la langue et de la bouche, accompagné de paresthésies de tout le corps avec affaiblissement général. Comble de traîtrise, la saveur était agréable! Ces récoltes toxiques évoquent l'existence de "races chimiques" dans le "complexe Russula japonica"!


 

A related group of protoilludane sesquiterpenoids were recently isolated from Russula japonica Hongo [43]. R. japonica grows in colonies in broad-leaved forests throughout Japan. The fungus is taxonomically very close to R. pseudodelica, and according to some authorities, even identical to it. Surprisingly, nothwithstanding the very well-known deleterious effects of alcoholic solvents on the integrity of most Russulaceae sesquiterpenoid precursors, fresh fruiting bodies were extracted with 70% EtOH at room temperature for 4 weeks. The structures of six new illudoid sesquiterpenes, russujaponols A-F (69-74), four protoilludanes and two illudalanes, were elucidated by extensive NMR data. In addition, the absolute configuration of compound 69 was assigned on the basis of the X-ray analysis of benzoate 69a. Interestingly, all protoilludanes isolated from R.japonica have a β oriented CH2OH group at C(11), whereas, in the closely related species R. pseudodelica, protoilludanes with the opposite stereochemistry at C-11 were predominant. Compounds 69, 70, and 72were not active in a cytotoxicity assay against 39 human cancer cell lines, whereas russujaponol A (69) suppressed invasion of human fibrosarcoma (HT 1080) cells into Matrigel in a concentration dependent manner and caused 63% inhibition at 3.73 μM (positive control, doxorubicin 52% at 0.17 μM). Marasmane, isolactarane, and lactarane sesquiterpenes. These families comprise a large number of sesquiterpenoids that are biogenetically strictly related and have a great importance in the vegetative life of most Russulaceae mushrooms, as discussed in the introductory part of this review. Therefore, they shall be discussed together in this paragraph.

Yoshikawa K, Kaneko A, Matsumoto Y, Hama H, Arihara S. (2006) Russujaponols A-F, illudoid sesquiterpenes from the fruiting body of Russula japonica. Journal of Natural. Products, 69, 1267-1270.

 


 

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